vendredi 19 novembre 2010

Tourterelles tristes

La Tourterelle triste se nourrit presque exclusivement de graines qui constituent 99% de son régime. Elle consomme rarement des escargots ou des insectes. En général, elle remplit son jabot et va ensuite se poser plus loin pour digérer. La Tourterelle triste avale souvent du gravier fin ou du sable ce qui facilite la digestion. Cette espèce cherche souvent sa nourriture au sol, même aux mangeoires[4]. Comme la plupart des Columbidae, la Tourterelle triste boit par succion, sans lever la tête ni l'incliner sur le côté. Elle s'abreuve généralement à l'aube et au crépuscule. Aux mangeoires, la Tourterelle triste est l’une des espèces les moins sélectives d’Amérique du Nord, avec une préférence pour le maïs, le millet, le carthame des teinturiers et les graines de tournesol. Elle ne creuse ni ne gratte le sol, préférant manger ce qui est facilement visible[5]. Quelquefois, les individus se nourrissent à partir de perchoirs[4].

La Tourterelle triste ou Tourterelle de la Caroline(Zenaida macroura) est une espèce d'oiseau de la famille des Columbidae dont la répartition géographique va de l'Amérique centrale au sud du Canada et inclut une partie des Caraïbes. Les individus situés au nord de cette zone migrent vers le sud lorsque les températures descendent au-dessous de 12 degrés Celsius. Son habitat comprend des environnements ouverts et semi-ouverts, incluant les régions agricoles et urbaines. L'espèce s'est adaptée aux zones fortement modifiées par l'homme. La population totale est estimée à 130 millions d'individus, ce qui fait de cette espèce une des plus communes d'Amérique du Nord. Son chant plaintif « wou-ou-ou-ou » de même que le sifflement de ses ailes à l’envol sont entendus fréquemment dans son aire de répartition. Son chant est plaintif et caractéristique ; il est principalement émis par le mâle lors de sa recherche d'une partenaire. L'appel au nid (« cooOOoo ») est aussi utilisé par les mâles lorsqu'ils désirent attirer leur femelle vers le nid. Il existe aussi un appel de bienvenue (un « ork » très doux) quand les mâles rejoignent leurs partenaires au nid et un cri d'alarme (un « rou-ou » court) émis par mâle ou femelle quand ils se sentent menacés[3].

Cet oiseau est chassé dans certaines régions en tant que gibier. C'est un oiseau rapide, capable de faire des pointes de 88 km/h en vol. [1] Une nichée est habituellement constituée de deux jeunes. L'espèce est prolifique, on peut compter jusqu'à six nichées sur une année. Les deux parents s’occupent des jeunes. Les Tourterelles tristes se nourrissent principalement de graines de plantes indigènes et introduites.


 La Tourterelle triste a une livrée grise et brune tout en étant plus pâle et rosée sur les parties inférieures. Les ailes sont larges et elliptiques et tachées de noir; les rectrices externes sont blanches, ce qui contraste avec les rectrices internes noires. La tête est arrondie. La queue est longue et étroite. La Tourterelle triste est un oiseau percheur et ses pattes possèdent trois doigts vers l’avant et un doigt vers l’arrière. Les pattes sont courtes et de couleur rougeâtre. Le bec est court et foncé, avec une teinte brun-noirâtre[3]. Une marque noire caractéristique en forme de croissant est présente sous chaque œil (partie inférieure des couvertures auriculaires). Les yeux sont foncés et entourés d’une zone dénudée pâle[3]. L'espèce est généralement monogame. Le mâle adulte possède des taches iridescentes d’un mauve rosâtre vif sur les côtés du cou ; son plumage est légèrement rosé sur la poitrine. Le sommet de son crâne présente une couronne de plumes de couleur gris-bleu. Les femelles sont semblables aux mâles mais de coloration plus terne ; leur couleur dominante est le beige. Les juvéniles ont une apparence écaillée et sont généralement plus foncés[3]. Les partenaires d’un couple sont fortement attachés l’un à l’autre[6]. Les membre d’un couple se rejoignent généralement au même endroit à chaque saison de reproduction, ou peuvent rester ensemble pendant tout l’hiver.

Cependant, des individus solitaires vont trouver de nouveaux partenaires si nécessaire. Le mâle débute la parade nuptiale avec un vol bruyant, suivi par un gracieux vol plané circulaire effectué les ailes étendues et la tête baissée. Après l’atterrissage, le mâle s’approche de la femelle la poitrine bombée, hochant la tête et avec de forts cris. Les couples appariés vont souvent se toiletter mutuellement[4]. La plupart des nids sont dans les arbres, décidus ou conifères. Quelquefois, ils nichent dans des arbustes, des plantes grimpantes ou sur des structures artificielles comme des bâtiments[5] ou des pots de fleurs suspendus[9]. Les Tourterelles tristes peuvent nicher au sol lorsqu’il n’y a pas de sites de nidification convenables ailleurs[5]. La couvée comprend presque toujours deux œufs de petite taille et de couleur blanche[9]. Il arrive qu'une femelle ponde dans le nid d'un autre couple, ce qui porte le nombre d'œufs dans le nid à 3 ou 4[6]. Les deux parents couvent, le mâle du matin à l’après-midi et la femelle le reste du temps. Les Tourterelles tristes sont des parents dévoués; les nids sont rarement laissés sans surveillance[9].
Le mâle montre à la femelle des sites potentiels de nidification et la femelle en sélectionne un. La femelle construit le nid tandis que le mâle rassemble du matériel de nidification et le lui apporte. Le mâle se pose sur le dos de la femelle et lui présente le matériel de nidification qu’elle incorpore alors au nid[9]. Le nid est construit grossièrement de brindilles, d’aiguilles de conifères ou de brins d’herbes[5]. Les Tourterelles tristes se servent quelquefois des nids non utilisés d’autres couples de Tourterelles tristes, d’autres oiseaux ou de mammifères arboricoles tels les écureuils[10]. L’incubation dure environ deux semaines. Les oisillons sont fortement nidicoles puisqu’ils naissent sans défense et recouverts uniquement de duvet[9]. Les deux parents produisent du lait de pigeon et en nourrissent les oisillons pendant les premiers jours suivants l’éclosion. Le lait de pigeon est graduellement supplémenté de graines et d’autres types de nourriture. Les oisillons quittent le nid de 11 à 15 jours après l’éclosion, c'est-à-dire avant qu'ils aient fini de grandir mais après qu’ils soient capables de digérer la même nourriture que les adultes[10]. Ils resteront près des adultes pendant quelques semaines pour être nourris[4]. En dehors de la saison de nidification, la Tourterelle triste se perche en groupe pour la nuit, dans un arbre à la couronne dense. Elle dort la tête posée entre les épaules et non enfouie sous les plumes comme chez de nombreuses autres espèces.
Les prédateurs principaux des tourterelles sont des rapaces diurnes comme les faucons et les éperviers. Pendant la saison de nidification, les corvidés, les quiscales, les chats domestiques ou les serpents se nourrissent de leurs œufs[6]. Les Vachers à tête brune parasitent rarement les nids de la Tourterelle triste. Dans les nids parasités, les parents rejettent environ un tiers des œufs de Vacher. De plus, le régime alimentaire végétarien des tourterelles ne convient pas aux vachers[7].
La Tourterelle triste peut parfois prendre des bains de soleil ou des douches sous la pluie en se couchant sur le sol ou sur une branche horizontale d'arbre, se penchant en avant et étirant une aile puis gardant cette posture jusqu'à 20 minutes. Il lui arrive aussi de prendre des bains dans des flaques d'eau. Les bains de poussières sont courants eux aussi.

Puisqu’il s’agit d’une espèce gibier, environ 45 millions de Tourterelles tristes sont tuées chaque année par des chasseurs[3]. Il semble y avoir des déclins à l’ouest de son aire de répartition[9].

La sous-espèce carolinensis est le symbole de paix officiel du Wisconsin[19]. Cependant, ironiquement, sa chasse est légale au Wisconsin[20]. La Tourterelle triste est également le symbole de paix officiel du Michigan[21] et est représentée sur la planche 286 de Les Oiseaux d'Amérique de Jean-Jacques Audubon sous le nom de Carolina Pigeon ce qui signifie « Pigeon de la Caroline »[22] alors que son nom anglais actuel est Mourning Dove.

mardi 16 novembre 2010

Magnolia stellata






Nom commun : magnolia ou magnolier

Le magnolia est un genre de plantes, de la famille des Magnoliacées, qui comprend environ cent vingt espèces, essentiellement arbres et arbustes, des régions tempérées chaudes; les magnolias sont surtout connus comme plantes d'ornement. Ce genre a été nommé Magnolia par le frère Charles Plumier (1646-1704), en l'honneur de Pierre Magnol (1638-1715), médecin et botaniste français, qui fut directeur du jardin botanique de Montpellier. Une autre hypothèse[1] veut que ce soit Carl von Linné qui ait créé le mot Magnolia, également en l'honneur de Pierre Magnol et de son concept de famille, utilisé dans la classification botanique.
Arbres ou arbustes, à feuilles généralement grandes, alternes, ovales ou elliptiques, caduques ou persistantes, généralement coriaces.


Les fleurs solitaires, sont grandes, très décoratives, souvent dressées, généralement en forme de coupe. Le périgone est formé de six à neuf tépales pétaloïdes (pétales et sépales indifférenciés) de couleur claire, blanc rosé, jaune clair. Les étamines, très nombreuses sont lamellaires. Les carpelles sont disposés en cône sur le réceptacle. Pour les botanistes, c'est une fleur primitive.
La floraison apparaît généralement après quinze à trente ans. Les fruits, en forme de cône, sont à déhiscence longitudinale. Ils sont composés d'un ensemble de folicules ( fruit sec dérivé d'un seul carpelle) et contiennent des graines à tégument rouge.

Les magnolias sont originaires d'Extrême-Orient (Japon, Chine), d'Asie centrale (Himalaya), d'Amérique du Nord (Sud des États-Unis), et d'Amérique centrale. Ils ont été largement acclimatés en Europe.
Ces arbres se plaisent plutôt dans des sols frais, humifères, au pH neutre. Certaines espèces supportent des pH supérieurs à 7, mais redoutent le calcaire actif.

Le Magnolia étoilé, Magnolia stellata, est un arbuste à floraison printanière de la famille des magnoliacées.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnolia et http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnolia_stellata

Mon magnolia est très fragile, il était placé en avant de la maison, mais le printemps il était vraiment en danger de ne pas réussir à survivre en dessous de la neige. De toute manière, c'est difficile à croire qu'il a déjà fleuri ici dans une zone 3.

Je l'ai déplacé presque à tous les ans parce qu'il ne survit pas où je le place. Il gêle facilement, il ne produit pas de fleurs, mais il produit des feuilles.

La particularité de cette espèce, c'est que les fleurs sortent avant que les feuilles ne soient sorties. C'est spécial à voir. Regardez les photos, vous verrez que c'est original.

 

lundi 15 novembre 2010

Sizerins flammés



Dommage, je n'ai pas encore eu de réponse pour le quiz de la semaine. Je ne connais pas assez les champignons pour vous dire le nom. Par contre, je vais me renseigner et vous donner la réponse dès que je peux. Vous pouvez vous renseigner de votre côté, si jamais il y a des gens qui connaissent des mycologues, ne vous gênez pas pour donner le lien vers mon site.



La différence entre le sizerin flammé et le sizerin blanchâtre.

Le Sizerin flammé est une espèce de passereau appartenant à la famille des Fringillidae. Il est essentiellement insectivore. Il est originaire de la Toundra septentrionale, d'Asie et d'Amérique du Nord. Certaines variétés sont considérées comme domestiques en droit français.


Les sizerins flammés se distinguent grâce à une calotte rouge très visible. Leur bec est jaune, leur gorge est noire et leur poitrail rougeâtre.


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sizerin_flamm%C3%A9

Le Sizerin blanchâtre (Carduelis hornemanni) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Fringillidae.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sizerin_blanch%C3%A2tre

Il se différencie du sizerin flammé par son croupion blanc et sa poitrine blanche. C'est un peu le même oiseaux, par contre il n'a pas de rayures à la poitrine et il n'a pas non plus de couleur rose ou rougeâtre sur le devant. De plus, ses rayures sont moins abondantes et plus pâles. Chez le mâle, le bec est plus coinique que chez le flammé, il se peut aussi qu'il ait le croupion un peu teinté de rose.

Personnellement, je ne crois pas en avoir déjà vu et je ne peux pas non plus vous monter de photo puisque les photos de mon blogue sont toutes les miennes.

Ce que je peux ajouter, c'est que les sizerins seront bientôt dans notre région, l'hiver approche et c'est  durant cette période que vous pouvez les observer.

dimanche 14 novembre 2010

Centre Molé



Les photos ont été prise sur le site du Centre Molé.
 
 


 Aujourd'hui, dimanche

Je vous présente à nouveau un centre de ressourcement. Ce qu'il y a de particulier, c'est qu'il est très près de ma paroisse.

C'est le centre Molé, il a été nommé en l'honneur de la fondatrice Marie-Louise de Lamoignon qui est née à Paris le 3 octobre 1763. De son mariage avec Édouard François Mathieu Molé, comte de Champlâtreux, naissent cinq enfants, dont l'un sera le fameux ministre, le comte Molé, et dont trois mourront en bas-âge. Son mari est guillotiné à la révolution et elle émigre quelque temps à Bruxelles. Ce sont les Soeurs de la Charité de Saint-Louis qui occupent ce centre de ressourcement.

Fondation de la Congrégation, le 25 mai 1803, Madame Molé fonde la Congrégation des Soeurs de la Charité de St-Louis, à Vannes. Elle prend le nom de Mère St-Louis.

Vous trouverez tous les renseignements pour un séjour en solitude ou pour un agapèthérapie sur le site :