vendredi 26 novembre 2010

Urubu à tête rouge

 



Bonjour, aujourd'hui, je vais vous parler un peu de l'Urubu à tête rouge, cela ne m'arrive pas souvent de pouvoir les photographier, mais au moins j'ai quelques photos même si elles ne sont pas très bonnes.

L’urubu à tête rouge (Cathartes aura), aussi appelé vautour aura, est l’une des trois espèces d’oiseaux de proies du genre Cathartes, de la famille des Cathartidae. Il possède la plus vaste aire de répartition des vautours du Nouveau Monde : il est présent du sud du Canada jusqu’au sud de l’Amérique du Sud. Il se rencontre dans une grande variété d’habitats ouverts et semi-ouverts dont les forêts subtropicales, les terrains buissonneux, les prairies et les déserts.


L’Urubu à tête rouge possède une envergure moyenne de 1,80 mètre pour un poids moyen de 1,4 kilogramme. Sa tête et son cou sont rouges et sans plumes. Les plumes du corps sont noires ou brunâtres mais le dessous des pennes semble gris argenté, ce qui contraste avec le bord plus sombre des ailes[1]. La tête de l’adulte est petite proportionnellement à son corps, sa peau est nue et plissée, et sa couleur varie du rose au rouge vif[2]. L’adulte possède également un bec relativement court, crochu et de couleur ivoire[4]. L’iris est gris brun ; l’œil possède un rang simple et incomplet de plumes sétiformes sur la paupière supérieure et deux rangs sur la paupière inférieure[5]. Grâce à ses longues et larges ailes, il utilise en vol les vents ascendants pour planer, ne battant que rarement des ailes. Le dimorphisme sexuel est minime : les sexes sont identiques au niveau de la coloration du plumage, bien que les femelles soient en moyenne légèrement plus grandes[3], comme chez beaucoup d'autres espèces de rapaces. Après l'observation d'une empreinte de la patte gauche dans la boue, on note les vestiges de la palmature entre les doigts de devant, et également la plus grande profondeur de l'empreinte vers la pointe des orteils, montrant que l'oiseau s'est penché pour boire.Les pattes sont rosâtres, pouvant tirer sur le jaune, et généralement tachées de blanc. Les deux orteils de l’avant sont longs et possèdent de petites palmures à leur base[6]. Les pieds sont plats, relativement faibles et mal adaptés pour empoigner ou serrer[7]. En vol, la queue est longue et étroite, contrairement à celle de l’Urubu noir, et à l'extrémité arrondie. Les narines ne sont pas divisées par un septum mais sont plutôt perforées : lorsque l'oiseau est de profil, un observateur peut voir à travers le bec[8]. L’Urubu à tête rouge effectue une mue qui commence à la fin de l’hiver ou au début du printemps. Il s’agit d’une mue graduelle qui dure jusqu’au début de l’automne[9]. Les juvéniles sont globalement similaires aux adultes mais possèdent une tête grise et moins ridée[10], un bec noir à son bout et des pattes plutôt grisâtres[11].Lorsqu’il plane, ses ailes orientées vers le haut forment un dièdre positif et l’oiseau incline souvent son corps d’un côté à l’autre, ce qui expose ses rémiges grises au soleil et les font paraître argentées. Le vol de l’Urubu à tête rouge est un exemple de vol plané où l’animal bat des ailes peu fréquemment, profitant de sa faible charge alaire et utilisant les vents ascendants pour planer[14]. Il vole généralement bas pour pouvoir utiliser son odorat afin de repérer les charognes[10], pouvant parcourir de 25 à 40 km/h, et rester six heures consécutives sans battre des ailes[10].

C’est un nécrophage qui se nourrit presque exclusivement de charognes. Son sens de l’odorat est bien développé et il trouve sa nourriture en volant au ras des arbres, détectant les gaz produits par la décomposition des carcasses. Il ne possède pas de syrinx et de fait ses vocalisations consistent en des grognements et des sifflements. Les individus se regroupent par centaines pour la nuit. L’Urubu à tête rouge niche dans des cavités, des arbres creux ou des buissons et élève généralement chaque année deux oisillons qu’il nourrit en régurgitant de la nourriture. Il a peu de prédateurs naturels. L’Urubu à tête rouge est protégé légalement par la « Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs » aux États-Unis[44], et au Canada[45], et par la « Convention pour la protection des oiseaux migrateurs et du gibier » au Mexique[45]. Aux États-Unis, il est illégal de capturer, de tuer ou de garder en captivité des Urubus à tête rouge et les infractions à la loi sont punies par une amende allant jusqu’à 15 000 dollars US et une peine de prison allant jusqu’à six mois[46]. Malgré la loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, les Urubus à tête rouge peuvent être gardés en captivité s’ils sont blessés ou incapables de survivre en liberté[46]. En captivité, ils peuvent être nourris de viande fraîche et les individus plus jeunes se gaveront si l’occasion se présente[4].

L’Urubu à tête rouge peut être confondu avec l’Urubu noir, notamment les juvéniles ou les individus en vol. Il s’en distingue facilement par sa taille, plus grande, et à la couleur de sa tête, mais également et enfin par de légères différences dans le contraste des plumes, sous les ailes[10]. On remarque aussi des différences au niveau de la forme de la queue, plus étroite et à l'extrémité plus arrondie chez l'Urubu à tête rouge.
  
L’Urubu à tête rouge est maladroit au sol et se déplace en sautillant. Il lui faut déployer de grands efforts pour s’envoler, en battant des ailes tout en sautillant et en poussant sur le sol avec ses pattes[4]. Parfois, il lui arrive même de régurgiter un repas non digéré et trop lourd afin de pouvoir s’envoler loin d'un prédateur potentiel[4].

En hiver les Urubus à tête rouge abandonnent le secteur nord-ouest de leur répartition pour gagner des zones plus chaudes, vers l’Amérique du Sud. On peut voir ces oiseaux se regrouper en grand nombre dans l’isthme de Panama, seule jonction terrestre entre les deux Amériques, formant un « goulot d'étranglement » mais aussi un passage obligé pour l’espèce qui utilise les courants ascendants, moins abondants sur l’océan[10]. Il y est le rapace le plus observé : en 2008, le projet Raptors Ocean to Ocean Count de la Panama Audubon Society a compté 1 192 746 Urubus à tête rouge au-dessus de l’isthme[27].

Il s’agit de l’espèce d’urubus la plus abondante de l’Amérique[7]. Sa population globale est estimée à
5 000 000 d’individus[26].
 
Autour des grandes villes d’Amérique du Sud, le nombre d’Urubus à tête rouge a considérablement augmenté ces dernières années.

L’Urubu à tête rouge est placé sur la liste des espèces de préoccupation mineure (LC) de l’UICN. Les populations semblent stables et l’espèce n’a pas atteint le seuil requis pour être placée sur la liste des espèces vulnérables, c’est-à-dire qu’elle ne subit pas une diminution de plus de 30 % en 10 ans, ou en trois générations[26].
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Urubu_%C3%A0_t%C3%AAte_rouge

mardi 23 novembre 2010

Étoile, dentelle et cheveux d'anges



La nature nous réserve de bien beaux moments. Une étoile de rivière...



 De la dentelle

 et des cheveux d'anges.

En fait, c'est l'impression que me donne mes photos lorque je photographie la chute que j'ai en arrière de ma résidence. Merveilleux spectacle et féérie.

lundi 22 novembre 2010

Plectrophanes des neiges

Voici quelques bruants des neiges de l'an dernier.


 et voici mes premières photos de l'hiver des mêmes oiseaux, sauf qu'ils sont repris leurs noms d'origine de Plectrophanes des neiges depuis peu.

Trois nouvelles familles sont créées : les Pandionidés pour le balbuzard, les Polioptilidés pour les gobemoucherons – placés maintenant devant les roitelets (Régulidés) – et les Calcariidés pour les plectrophanes. Dans ce dernier cas, les Bruants lapon, de Smith, et des neiges doivent reprendre leur ancien nom de Plectrophane lapon, Plectrophane de Smith et Plectrophane des neiges puisqu’ils se trouvent soustraits de la famille des bruants et placés dans la nouvelle famille des Calcariidés, placée entre les jaseurs et les parulines (voir QuébecOiseaux, Été 2010, p. 9).


Pour plus de renseignement sur les autres changements apportés, il y en a un extrait sur le site du Regroupement Oiseaux Québec ainsi que le liens vers l'American Ornithologists’ Union.

Regroupement Oiseaux Québec
http://www.quebecoiseaux.org/index.php?option=com_content&view=article&id=246:changements-taxonomiques&catid=137:recherche&Itemid=129

et l'American Ornithologists’ Union.

http://www.aou.org/


Pourquoi un tel changement c'est l'American Ornithologists’ Union, la CINFO (Commission internationale des noms français des oiseaux) et d'autres organismes sérieux qui travaillent à séparer les espèces par regroupements équivalents aux noms scientifiques et reclasser les noms francais par groupes génériques. C'est ce qui fait que l'on sépare les plectrophanes des vrais bruants. C'est aussi vrai pour de nombreuses espèces divisées ou jointes grâce aux techniques avancées de la génétique (ADN).

C'était aussi le cas d'autres espèces comme la Troglodyte des forêts et de la Troglodyte mignon qui sont rassemblés sous un seul nom de Troglodyte mignon. On s'est apercu que c'était bien deux espèces distinctes et on les a re-séparées.
L’aire de nidification des plectrophanes des neiges se retrouve dans la toundra et au sommet des montagnes. C’est une espèce migratoire qui hiverne dans les milieux ouverts des zones tempérées nordiques, par exemple les côtes sablonneuses, les steppes, les prés ou en basse montagne. En hiver, il est grégaire et forme des groupes mobiles.

Les œufs sont d’un bleu verdâtre avec des taches brunes et l’éclosion a lieu 12-13 jours après la ponte. Les jeunes sont prêts à voler environ 13 jours après l’éclosion. La femelle construit un nid dans une anfractuosité rocheuse, plus rarement dans un buisson bas. La saison de nidification a lieu d'avril à août et permet de 2 à 3 pontes avec 3 ou 4 jeunes par couvée. Seule la femelle tient le nid.

Doté d'un bec conique épais et court, le plectrograne des neiges est assez éclectique dans ses choix alimentaires: insectes, larves, petits invertébrés et graines. En hiver, il se concentre surtout sur les graines, dans les zones restées découvertes par d'éventuels enneigements. Cette espèce ne craint pas les humains, niche souvent près des bâtiments et se nourrit de grains mis à sa disposition. Au sol, il court plutôt que de sauter. Il se nourrit de graines, de mauvaises herbes qui dépassent la surface de la neige et, quand une volée s'abat dans un champ de graminées, les individus se dispersent, volettent d'une touffe à l'autre, sautillant parfois pour atteindre les plus hautes. À mesure que le groupe glane les graines, certains oiseaux survolent les autres et se posent devant eux par vagues successives. On peut aussi remarquer quand ils trouvent des mangeoires au sol et qu'ils sont en groupe, se détachent un petit nombre d'éclaireurs, pendant que le groupe plus loin attend pour aller se nourrir quelques temps après.

Voir une volée de plectrophanes des neiges nous amène presqu'au 7e ciel, c'est tellement gracieux et beau à voir. On dirait qu'ils dansent comme la danse de ballet, mais en vol. Ils sont tellement sychronisés que c'est  apaisant, très joli à voir et à observer : un plaisir pour les yeux.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruant_des_neiges