samedi 29 janvier 2011

Du sirop de bouleau

 De plus en plus de gens recherchent le sirop de bouleau, il est délicieux et goûte à la mélasse.

Antérieurement, il était utilisé pour des disfonctions urinaires et digestives. Aujourd'hui encore, il est utilisé à maintes reprises pour le soin de la peau, lors de douleurs au niveau du système urinaire, comme les sensations de brûlure à la miction ou le besoin fréquent d’uriner, ou dans la lithiase rénale graveleuse

Le sirop de bouleau est un sirop obtenu à partir de la sève du bouleau (Betula) de la même manière que le sirop d'érable. La sève du bouleau contenant moins de sucres (de 0,5 à 2% de glucide) que celle de l'érable, l'évaporation est plus longue et le rendement économique inférieur. L'odeur du sirop de bouleau est particulière, s'apparentant à celle du caramel avec une touche d'épice.

La sève provient des bouleaux (genre Betula) des forêts du nord de l'Europe et de l'Amérique. La sève est deux fois moins sucrée que la sève de l'érable[1]. En Europe, elle sert à la production de la bière, du vin, de l'eau-de-vie et du vinaigre. En Alaska, elle sert à la production de sirop de bouleau issue de l'espèce Betula papyrifera.


La récolte se fait au moment de la montée de sève, avant l'apparition des feuilles. Après avoir percé un trou dans le tronc, la sève coule goutte à goutte dans un récipient. Le liquide ainsi récolté est appelé eau de bouleau, nom qui réfère au nom donné à la sève de bouleau lorsqu'elle est récoltée par entaille de l'arbre.

L'eau de bouleau est concentrée par évaporation afin d'éliminer l'eau et d'augmenter ainsi la concentration en glucides jusqu’à un taux minimum de 66 %. Cent litres de sève sont nécessaires pour obtenir un litre de sirop, comparativement à environ 40 litres pour l’érable. Le sirop se classe selon sa couleur et son goût. Il existe deux types de sirop : le sirop pur et le sirop avec du fructose ajouté.

Un autre procédé de fabrication en deux étapes plus doux et plus économique en énergie est aussi utilisé. La première consiste à préconcentrer la sève récoltée par osmose inverse de 1°B à 10°B. La seconde consiste en une évaporation sous pression réduite à faible température (40°C)[4].


Le sirop de bouleau s’utilise comme celui de l’érable[3], comme condiment édulcorant pour le café, le pain et les desserts, comme pâte à tartiner ou comme accompagnement sur des crêpes ou des gaufres[1].

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sirop_de_bouleau

Les producteurs seront payés entre 100 $ et 170 $ pour chaque gallon, soit quatre fois le prix de gros du sirop d'érable. Sur le marché de détail, le prix du sirop de bouleau double encore pour atteindre environ 12 $ la bouteille de 125 millilitres. C'est presque autant que l'extrait de vanille.


La transformation de la sève de bouleau demande des efforts car elle est peu sucrée, au point de la confondre avec de l'eau de source quand elle sort de l'arbre. Et comme les sucres à l'intérieur ne sont pas les mêmes, l'eau de bouleau doit être bouillie plus longtemps, à feu plus doux, pour éviter qu'elle ne brûle ou ne caramélise trop. Une autre différence clé ce sont les sucres. Dans la sève de bouleau les sucres sont surtout le fructose et le glucose, qui ont une température de brûlage plus basse que la saccharose, le principal sucre de l’érable à sucre. Toutefois, le procédé de finition du sirop de bouleau est très minutieux et beaucoup plus complexe, mais il donne aussi une gamme de saveurs intéressantes.


C'est en Alaska que le sirop de bouleau, connu des Amérindiens, a été popularisé il y a de cela un bon
demi-siècle. La Colombie-Britannique a importé le produit au Canada et adapté les techniques de production en s'inspirant de la transformation de l'eau d'érable. Le nord de l'Ontario s'est converti depuis quelques années déjà, attiré par les prix alléchants et une demande qui ne se dément pas. Au Québec, quelques producteurs ont tenté leur chance, d'autres y songent, dans le Témiscouata, Portneuf et les Laurentides, entre autres. La forêt modèle du Lac-Saint-Jean a également fait des essais l'an dernier.


Le sirop de bouleau a une saveur de caramel plus prononcée qui est très différente de celle du sirop d’érable. Les chefs adorent la saveur unique du sirop de bouleau en gastronomie. Le sirop de bouleau a un goût fantastique et peut servir à toutes sortes d’utilisations allant des desserts, de la cuisine et des plats principaux en passant par la fabrication de bière, de vin et de boissons spiritueuses. La sève de bouleau renferme des composants bénéfiques comme des vitamines, des minéraux, des acides aminés et des protéines, et elle est consommée comme boisson santé dans certains pays. Jusqu’à présent les avantages pour la santé sont anecdotiques, mais nous nous attendons à des recherches pour prouver ce qui est avancé.


 Une autre différence clé ce sont les sucres. Dans la sève de bouleau les sucres sont surtout le fructose et le glucose, qui ont une température de brûlage plus basse que la saccharose, le principal sucre de l’érable à sucre. Toutefois, le procédé de finition du sirop de bouleau est très minutieux et beaucoup plus complexe, mais il donne aussi une gamme de saveurs intéressantes.

Source : http://www.farmcentre.com/francais/Features/ScienceInnovation/Article.aspx?id=467a54d6-08a4-40c2-9516-275619606131

Source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/agro-alimentaire/201004/26/01-4274512-le-sirop-de-bouleau-vaut-son-pesant-dor.php


Les feuilles, les bourgeons, l'écorce et la sève du bouleau blanc européen (B. pendula) ont tous servi en médecine. À l'occasion, on s'est aussi servi des fleurs, mais pour beaucoup de personnes, le pollen est source de problèmes allergiques qui peuvent être graves.


En Amérique, chez certaines peuplades, on buvait la sève fraîche du bouleau à papier comme tonique printanier; ailleurs, on s'en servait comme remède contre le rhume. En médecine, celle du bouleau européen a été employée comme dépuratif pour soigner les éruptions cutanées et dartreuses.

Les feuilles du bouleau blanc ont servi à soigner tous les types d'insuffisance urinaire, particulièrement l'hydropisie, ainsi que le rhumatisme, l'arthrite, la goutte et les infections urinaires. C'était, en fait, les principales indications de cette plante. En outre, l'obésité et la cellulite ont parfois cédé à un traitement aux feuilles de bouleau. L'écorce a servi à soigner les fièvres intermittentes. Les bourgeons ont servi à soigner l'engorgement des ganglions lymphatiques.

Par voie externe, les feuilles fraîches ont servi en application contre la goutte, le rhumatisme, les maladies de la peau et l'hydropisie. Il arrivait que, dans les cas graves, on enveloppe entièrement le patient de feuilles de bouleau, méthode qui réussissait là où bien d'autres échouaient. Un rinçage aux feuilles de bouleau serait efficace contre les pellicules et la chute des cheveux. L'écorce, les feuilles, les bourgeons et les fleurs ont servi comme antiseptique externe et détersif pour soigner les plaies et les irritations cutanées. Les minces feuillets composant l'écorce étaient séparés pour servir de pansements antiseptiques. On a fait avec l'écorce réduite en poudre un onguent contre les blessures mineures.

L'essence de wintergreen naturelle, extraite jadis par distillation des feuilles du thé des bois, provient aujourd'hui de l'écorce du bouleau jaune (B. alleghaniensis). Petite plante aux feuilles elles-mêmes minuscules, le thé des bois donne relativement peu d'essence, laquelle est, par conséquent, fort coûteuse. Du moins elle l'était jusqu'à ce qu'on découvre que l'écorce des bouleaux, particulièrement celle du bouleau jaune, en était riche. L'action analgésique, tant interne qu'externe, du bouleau serait due en bonne partie à cette essence composée, en fait, de salicylate de méthyle, substance proche de l'acide acétyl-salicylique. En passant, si « salicylate de méthyle » ou « huile de wintergreen » ne vous disent rien, peut-être que
« paparmane » rose et « antiphlogistine » vous rappelleront, eux, quelques souvenirs d'enfance. Il s'agit bien sûr de deux produits renfermant du salicylate de méthyle.

Pour ceux qui aimeraient avoir plus de renseignements, voici quelques sites :


http://www.apbb.qc.ca/contenu/actualite_salleDePresseDetails.cfm?noActualite=134


Le sirop de bouleau est présentement en vente dans notre région, si jamais vous voulez plus de renseignements, je peux vous donner le courriel d'une personne qui en produit.
 et bonne journée!

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