dimanche 17 juillet 2011

Le Goglu des prés

Le Goglu commun ou Bobolink (Dolichonyx oryzivorus) est une espèce de passereau chanteur de la famille des ictéridés.


Il a la taille d'un moineau, un bec conique droit et pointu, une queue assez courte et de longues ailes pointues. Au printemps, le mâle est noir en dessous et en grande partie blanc en dessus. Son chant est mélodieux.
Il est commun dans les champs des États-Unis et du Canada. Il est quelques fois observé en Europe, principalement dans les îles britanniques.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Goglu_des_pr%C3%A9s
 
Le goglu des prés se reproduit dans les zones herbeuses ouvertes et semi-ouvertes. Pendant la migration et en hiver, on peut le trouver dans les marais d'eau douce, les prairies et les rizières. Le goglu des prés se reproduit depuis le sud du Canada et le nord des Etats-Unis, et vers le Sud jusqu'au Colorado, l'Indiana et le nord du New Jersey. Il hiverne dans le centre de l'Amérique du Sud. Cette espèce peut parfois s'égarer vers l'ouest de l'Europe, mais rarement. Le goglu des prés a un vol puissant et légèrement ondulant.


Il est un oiseau rondelet de taille moyenne, possédant une queue relativement courte aux rectrices pointues, et un bec conique. C'est le seul oiseau Américain qui présente des parties inférieures noires et du blanc sur le dos. Le mâle en plumage nuptial est noir avec la nuque crème chamoisé, des scapulaires blanches et un croupion blanc depuis le dos jusqu'aux couvertures caudales. Les ailes sont pointues, et les plumes de la queue ont les extrémités effilées. On peut voir des stries chamoisées sur le dos, et les liserés des tertiaires sont également de couleur chamois. La face est entièrement noire. Le bec noir est court et conique. Les yeux sont bruns. Les pattes et les doigts sont brun rosé foncé. On peut voir une longue griffe au bout du doigt postérieur. Pendant la migration de printemps, le mâle présente des liserés clairs sur son plumage noir. Le mâle non nicheur a les parties inférieures chamoisées avec des stries noires sur les flancs, le dos et les sous-couvertures caudales. La queue et les ailes sont brunâtres.Sur la tête, la calotte noire est séparée en deux par une ligne jaunâtre, et une fine ligne noire s'étend en arrière de l'œil. Le bec est clair.


La femelle ressemble au mâle non nicheur, mais son plumage est plus terne. Elle est plus brune sur la tête, avec une ligne blanchâtre au centre de la calotte et au-dessus de l'œil. Le juvénile ressemble à la femelle, mais il est un peu plus jaune. Le goglu des prés adulte subit deux mues complètes par an, la première en fin d'été-début d'automne, et la seconde à la fin de l'hiver-début du printemps. En plumage frais, mâle et femelle présentent une chaude couleur chamois sur la tête et le corps. En plumage usé, ils sont blanchâtres sur les côtés de la face et la gorge.

Aujourd'hui, le goglu des prés est toujours apprécié en tant qu'oiseau d'ornement en Argentine, mais il est désormais protégé en Amérique du Nord. Cet oiseau se nourrit d'insectes qui sont des parasites pour l'agriculture, et aussi des graines des mauvaises herbes. Il se nourrit en marchant sur le sol. Les migrations des goglus des prés sont très longues pour l'espèce. Les oiseaux parcourent des distances de 20 000 km depuis les zones de reproduction jusqu'aux aires d'hivernage, et retour. Le goglu des prés se nourrit en grands groupes dans les prairies et les zones agricoles dans le centre de l'Amérique du Sud et sur les zones d'hivernage. Ils se nourrissent surtout de riz pendant leur migration vers le Sud. Mais dans le nord, ils sont plutôt insectivores. Le goglu des prés est aussi appelé « l'oiseau du beurre » parce qu'il est bien connu pour se gaver littéralement en Caroline du Sud et en Géorgie. Ensuite, il devient tellement gras qu'il est considéré comme du gibier et tué en tant que tel. On l'appelle aussi » l'oiseau du riz » ou également « oiseau des roseaux ». Mais le goglu des prés est dorénavant protégé. Le mâle est polygame et peut avoir cinq femelles qui nidifient sur son territoire. Le mâle apporte de la nourriture et défend le site du nid et son territoire. Quand cela est possible, un mâle dominant aidera d'autres parents sur un territoire proche. Ce sont généralement ses propres jeunes de l'année précédente, ou des membres de son groupe familial. Pendant la parade nuptiale, le mâle porte la tête basse, hérisse les plumes de son cou, déploie sa queue, et arque ses ailes afin de montrer les taches blanches des scapulaires.


Le goglu des prés nidifie dans les prairies au printemps, de mai à début juillet. Il niche sur le sol. Le nid est une coupe ouverte très bien cachée dans la végétation dense, dans une dépression peu profonde à la base d'une touffe d'herbes. Le bord extérieur du nid est fait d'herbes grossières et de tiges de mauvaises herbes. L'intérieur est tapissé d'herbes plus fines. Il peut y avoir une sorte de « toit » fait d'herbes sèches qui pendent au sommet. Le nid est construit par la femelle. Le goglu des prés nidifie en petites colonies lâches. La femelle dépose 3 à 7 œufs gris-bleuâtre ou brun-roux clair, intensément tachetés de foncé. L'incubation dure environ 10 à 13 jours, assurée par la femelle. Le mâle aide la couvée et nourrit les jeunes de sa première partenaire. Les poussins sont nidicoles et quittent le nid au bout de 10 à 14 jours après la naissance. Ils peuvent voler normalement à l'âge de 16 jours. Le comportement nicheur du Goglu des prés est particulier. Parfois, on peut voir plus de deux adultes nourrir les jeunes sur un seul nid. Les « aides » peuvent être ou mâle ou femelle, et ce sont en général des jeunes de l'année précédente, ou de l'un des adultes, ou des deux. Cela peut aussi être des adultes qui ont perdu leur couvée et qui sont poussés par le besoin de nourrir des poussins. Cette espèce produit une seule couvée par an.


Le goglu des prés se nourrit principalement de graines (riz, graines de mauvaises herbes et autres) qu'il avale entières, d'insectes et d'araignées.

PROTECTION et MENACES : les populations de goglus des prés sont en déclin, à cause de l'éclaircissage des forêts, des changements survenus dans la pratique de l'agriculture, et de la rotation des cultures, ayant rendu ces zones cultivées défavorables à la reproduction de l'espèce. La perte de l'habitat est la cause la plus importante dans le déclin du goglu des prés. A présent considéré comme bénéfique pour l'agriculture en Amérique du Nord, l'espèce est un parasite agricole en Amérique du Sud, causant des dommages importants dans les rizières.
Source : http://solene.ledantec.free.fr/passereaux/Bobolink.htm

Si vous voyez un capuchon jaune sur votre pelouse, dépêchez-vous d'aller chercher votre appareil numérique parce que vous aurez certainement la chance de découvrir que ce petit capuchon jaune est en fait un Goglu des prés.


et bonne journée!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire