samedi 8 janvier 2011

Astilbes

Le genre Astilbe appartient à la famille des Saxifragacées. Il s'agit d'une plante vivace à feuillage caduc. La floraison a lieu en été, les couleurs peuvent varier entre le rouge et le blanc en passant par le violet.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Astilbe



Voici l'Astilbe hybride White Diamond

et l'Astilbe 'Rouge Fanal'


Les astilbes sont des vivaces cultivés pour leurs fleurs.

La majorité aime un peu d'ombre, un sol riche et humide, elle ne résistent pas à la sécheresse. Elle est utilisée comme bordures ou pour les rocailles.

On conserve les panicules de fleurs qui sèchent car ils donnent quand même un bon style au jardin. Beaucoup de cultivars sont cultivés pour la fleur séchée.

Les astilbes aiment le plein soleil, la mi-ombre ou l'ombre et un sol riche et humide. Elle fait des fleurs en panicules dont la période de floraison varie selon le cultivar. De 55-125 cm de hauteur et 50 d'étalement selon l'espèce.L'astilbe hybride aime le plein soleil ou l'ombre et un sol fertile et humide car elle ne supporte pas les sols secs. Elle fait des fleurs en panicules dont la période de floraison est de juin à septembre.


Source : http://www.plantes.ca/fleurs/famille/astilbe.html



 
 

vendredi 7 janvier 2011

Chevreuils, cerfs de virginie

Je vous partage ce matin de doux moments que j'ai eu depuis quelques années. Ces beaux chevreuils gambadent dans notre forêt près de ma résidence. C'est toujours une surprise de les voir.
Le cerf de Virginie, chevreuil (en Amérique du Nord), cariacou, ou cerf à queue blanche (Odocoileus virginianus) est un cervidé originaire d'Amérique (du Canada au Brésil), il a été introduit dans de nombreux autres pays tels la Finlande, l'ancienne Tchécoslovaquie ou encore la Nouvelle-Zélande.

Le cerf de Virginie est l'un des grands mammifères les plus communs de l'Amérique. Aux États-Unis, on estime que suite à une gestion restauratoire des populations, la population américaine de cerf de Virginie est passé d'environ 300.000 individus vers 1930 à 30 millions aujourd'hui, soit une multiplication par 100, ce qui a notamment pu profiter aux tiques qui diffusent la maladie de Lyme. C'est une espèce qui a su également profiter de certains espaces périurbains. Cet animal peut mesurer jusqu'à 2 mètres de long et 1 mètre au garrot.

Un mâle normal pèse entre 60 et 100 kg, mais on peut en trouver pesant jusqu'à 160 kg. La femelle pèse normalement de 40 à 60 kg. Les mâles âgés de plus d'un an ont des bois qui se développent chaque année, à partir de la fin du printemps. Ces bois atteignent leur taille maximale en fin d'été, et persistent jusqu'à l'hiver suivant.

La gestation de la femelle peut durer jusqu'à 205 à 216 jours (7 mois). Cependant, il en existe une sous-espèce naine : Le cerf des Keys (Odocoileus virginianus clavium)

Le cerf de Virginie représente la douceur. Ses populations sont devenues importantes, mais ont grandi sans bénéficier de la sélection naturelle par les prédateurs carnivores sauvages. Cet animal traverse souvent des routes sans craindre les voitures qui y circulent trop souvent à grande vitesse. La présence de ces animaux n'est pas toujours indiquée par un panneau, ce qui en fait parfois des obstacles dangereux. Ces grands animaux causent chaque année près de 130 à 150 décès par accidents de la route impliquant une collision entre animal et véhicule ou même des rixes impliquant cette espèce.

Il est sensible à une encéphalopathie spongiforme transmissible due à un prion pathogène (maladie proche de celle de la vache folle), dite Chronic wasting disease et à d'autres maladies touchant les cervidés.

jeudi 6 janvier 2011

Merle d'Amérique

Le Merle d'Amérique (Turdus migratorius), souvent appelé rouge-gorge par l'observateur néophyte, est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Turdidae.

Un Merle d'Amérique leucique.





Les Merles d'Amérique se retrouvent souvent en bande.


 

Un juvénile












Le Merle d'Amérique mesure entre 25 et 28 cm de longueur. Il a des parties supérieures grises, et des parties inférieures orangées, d'habitude plus foncées chez le mâle. Sa coloration est proche de celle du Rouge-gorge européen, plus petit mais non apparenté, et souvent les gens confondent les deux espèces. Il y a sept races de merles d'Amérique.


Pendant la saison reproductive, des plumes noires facilement repérables poussent sur les têtes des mâles adultes; après la saison reproductive, ils perdent ce plumage saisissant.
Comme c'est le cas avec les oiseaux migrateurs, les mâles reviennent aux zones reproductives estivales avant les femelles et se font concurrence pour les lieux de nidification.


Les femelles peuvent choisir les mâles sur le critère de leur chant. Elles construisent leur nid et pondent trois ou quatre œufs bleu pâle.

L'incubation, presque entièrement faite par la femelle, a une durée variant de 11 à 14 jours. 15 ou 16 jours après l'éclosion, les petits, qui pesaient 5,5 g à la naissance, commencent à voler.

Souvent, il y a deux, et occasionnellement trois couvées de 3 à 6 œufs en une saison. Si un oisillon tombe du nid, ses chances de survie sont directement proportionnelles à la quantité de prédateurs potentiels présents dans les environs. Les parents ne peuvent ramener un oisillon dans le nid comme les chats le font avec leurs petits. Lorsque les petits quittent le nid, c'est un à la fois et c'est pour ne plus revenir.

Cette espèce peut se regrouper en bandes de 250 000 individus. Ses principaux prédateurs sont le chat domestique, l'écureuil, le serpent, la couleuvre, le quiscale et la corneille. L'adulte n'atterrit jamais directement près du nid, il se perche sur un promontoire de transition afin d'observer les alentours et d'y déceler d'éventuels dangers. Lorsque les petits sont nés, lors de la présence de danger, les adultes poussent des cris d'alerte indiquant aux oisillons de se blottir dans le nid. Certains individus peuvent passer l'hiver relativement au nord si la nourriture est abondante.

Son régime alimentaire est typique des turdidés : un mélange d'insectes, de vers de terre et de baies. Les merles d'Amérique sont souvent vus sur les pelouses, repérant les vers de terre à l'œil. Ils sont particulièrement actifs à se nourrir à l'aube et au crépuscule. Ils ont un grand œsophage et y emmagasinent de la nourriture prédigérée..

Également, ils peuvent transporter dans leur bec un bonne quantité de nourriture fraîche que les petits s'empressent de s'arracher à tour de rôle.

L'habitat du Merle d'Amérique comprend les régions boisées, les espaces agricoles et les zones urbaines.

Le Merle d'Amérique fut dépeint sur le billet canadien de 2$ de 1986 à 1996. Vous souvenez-vous?

https://www.cdncoin.com/product-p/bc55ci652928292.htm


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Merle_d'Am%C3%A9rique


 

mardi 4 janvier 2011

Le goéland argenté

Le goéland argenté (Larus argentatus) est une espèce d'oiseau de mer européen de taille moyenne de la famille des Laridae. Blanc à dos gris, il est génétiquement proche des autres goélands à tête blanche du genre Larus. Mâle et femelle sont presque identiques, mais le juvénile possède un plumage très différent et met quatre ans à acquérir son plumage d'adulte.


Bon voilier et bon marcheur, le goéland est un omnivore opportuniste à tendance carnivore, qui n'hésite pas à devenir charognard, ou à pratiquer le cleptoparasitisme, voire le cannibalisme. Oiseau sociable, il niche en colonie et produit chaque année deux ou trois oisillons qui, s'ils parviennent à l'âge adulte, auront une probabilité de survie particulièrement élevée.

Les populations de goélands argentés ont connu une forte augmentation tout au long du XXe siècle. Cela a eu pour conséquence des heurts avec l'espèce humaine au niveau local, ou un impact négatif sur l'environnement, suscitant des opérations de régulation à l'échelle locale ou régionale. En dépit d'une stabilisation des effectifs au cours des dernières décennies, voire de déclins dans certaines régions, le goéland argenté reste un oiseau de mer très commun sur les côtes de France et de la plupart des pays d'Europe occidentale.

Cet oiseau essentiellement blanc et gris a un corps assez puissant, et relativement court par rapport à la longueur de ses ailes. Tout comme de nombreux genres d'oiseaux de mer, aptes à planer aussi bien au ras de l'eau qu'en altitude, il a une envergure importante et des ailes étroites. Les pattes courtes, le bec comprimé latéralement, avec l'arête de la mandibule supérieure courbe, dénotent un oiseau de la famille des Laridés[note 1]. La corpulence, la longueur égale des plumes de la queue (rectrices), le bec fort et légèrement crochu au bout ainsi que le motif des couleurs sur les rémiges primaires sont caractéristiques du genre Larus. La couleur gris moyen du dos, la couleur blanc pur de la tête, du cou, de la gorge et de la face inférieure, l'arête de la mandibule inférieure faisant un angle marqué, ainsi que les marques noires et blanches à l'extrémité de chaque aile, constituent des éléments caractéristiques de l'espèce. Le bec est jaune et présente une tache rouge sur la mandibule inférieure. La couleur des pattes palmées est rose chair. L'iris de l'œil est jaune pâle. Le ton de gris du dos et l'importance des marques blanches et noires à la pointe des ailes, c'est-à-dire à l'extrémité des rémiges primaires[note 2] sont variables selon les sous-espèces.

Le plumage d'éclipse se met en place par une mue complète se déroulant entre mai et octobre. Il se caractérise par des stries longitudinales brun-gris sur la tête et la nuque. Cette modification du plumage est accompagnée d'une très légère modification de la couleur du bec et des pattes, qui deviennent un peu plus ternes. Ces stries disparaissent après une mue partielle qui se déroule entre janvier et avril, pour faire de nouveau place au plumage nuptial[1] ; le bec et les pattes reprennent alors des couleurs plus vives.

Le goéland argenté fait partie d'un complexe d'espèces récemment considérées comme distinctes sur la base d'études de génétique moléculaire, mais dont l'apparence est très semblable à celle du goéland argenté sensu stricto. Les critères d'identification dans la nature portent généralement sur la couleur des pattes (roses ou jaunes selon les cas) et la teinte du manteau.

Cet oiseau survole le littoral en vol plané, ailes étendues et tenues légèrement arquées, queue étalée. Le vol battu est puissant, aux battements soutenus. La vitesse moyenne de vol est d'environ 40 km/h[1]. Le goéland recherche souvent sa nourriture en marchant ou parfois en courant. Sa démarche est aisée, à peine dandinée, ses pas sont amples et ses enjambées font plus de 15 cm de longueur[1].

Il est par contre un assez piètre nageur pour un oiseau de mer : il se contente le plus souvent de flotter ou nager en surface. Il ne plonge guère à la poursuite de ses proies, même s'il est capable de s'immerger partiellement pour saisir des proies situées à faible profondeur. Le goéland argenté est un opportuniste qui consomme aussi bien du poisson que des invertébrés marins (mollusques, crustacés, polychètes, échinodermes…). Il consomme aussi des animaux capturés sur le continent, tels que des insectes et des vers de terre, des œufs d'oiseaux ou des poussins, et même de petits mammifères. Le goéland argenté exerce une forte pression de prédation sur les autres oiseaux de mer, notamment sur ceux nichant en colonie tels que les guillemots, sternes ou macareux, ainsi que sur d'autres espèces d'oiseaux (canards, limicoles…) qui nichent à proximité. Il n'hésite pas non plus à attraper un œuf ou un oisillon d'un autre goéland, y compris de son espèce, s'ils sont laissés sans surveillance.

Le goéland argenté est un oiseau bruyant qui possède toute une gamme de cris sonores et stridents ressemblant à des jappements ou des cris plaintifs. Ce goéland crie souvent, à de nombreuses occasions, et tout au long de la journée. On dit qu'il pleure ou raille[4].  

Cet oiseau très sociable quelle que soit la saison se nourrit et niche le plus souvent en groupe, voire en colonie. Les bandes de goélands argentés peuvent regrouper de quelques dizaines à quelques milliers d'individus[4]. Cependant, au sein même de la colonie, la distance minimale tolérée entre deux nids est d'environ 2 m et chaque couple s'octroie un territoire mesurant d'une dizaine à une centaine de mètres carrés, à l'intérieur duquel tout intrus, y compris humain, est attaqué. Cette défense du territoire est assurée aussi bien par le mâle que par la femelle[1].

Le goéland argenté est certainement l'un des oiseaux de mer les plus étudiés au monde. Il le doit entre autres à l'abondance et à l'accessibilité de ses populations dans l'hémisphère nord, à l'intérêt exceptionnel des questions de spéciation soulevées par les populations circumpolaires de goélands naguère rattachées à son espèce, aux relations souvent conflictuelles que sa forte expansion a suscitées avec l'homme ou avec des espèces protégées…


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Go%C3%A9land_argent%C3%A9

À ma grande surprise, j'ai moi-même observé des goélands argentés sur notre territoire à Saint-Zacharie.