samedi 12 février 2011

Andre Rieu - Ave Maria (Maastricht 2008) DIGITAL TV



Une douceur pour vous ce matin.
Merci à Jésus de nous avoir donné Marie, cette maman si douce dans nos coeurs.


Bonne journée!

jeudi 10 février 2011

Bécasseau minute

Le Bécasseau minute (Calidris minuta) est une petite espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae et à la sous-famille des Calidridinae. Son nom fait allusion à sa petite taille.

Ce bécasseau mesure de 12 à 14 cm. Ses pattes sont noires et ne présentent pas de palmure. La projection des rémiges primaires est courte à moyenne. Son plumage nuptial est très vif en raison des couleurs chaudes des parties supérieures et de sa face chamois orangé contrastant avec la gorge et l'ensemble des parties inférieures blanc pur. Le Bécasseau minute niche sur les sols secs à proximité des zones marécageuses et des lagunes littorales dans des biotopes où le Saule nain est souvent présent.

En migration, il fréquente les vasières et les lagunes côtières mais aussi les plans d'eau intérieurs. Le Bécasseau minute niche sur les sols secs à proximité des zones marécageuses et des lagunes littorales dans des biotopes où le Saule nain est souvent présent.


En migration, il fréquente les vasières et les lagunes côtières mais aussi les plans d'eau intérieurs.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9casseau_minute
Le bécasseau minute a le plumage brun roux en été, avec le dessous plus clair. En hiver, son dos est gris écailleux et la poitrine claire. Il porte sur le dos un dessin fait de deux raies blanches, en forme de V. Le bec est fin, droit et plus court que la tête. Le cou est fin et long. Les pattes sont plutôt claires. Les deux sexes sont semblables, la femelle est seulement un peu plus grosse que le mâle.


Le bécasseau minute est un migrateur. Il est en passage migratoire en Europe Occidentale dès le mois d'août et jusqu'en septembre. On le trouve alors sur les plages boueuses, les bords des lacs, étangs, lagunes, où il est souvent en petits groupes. Ils trottinent rapidement sur les vasières pour picorer à petits coups de bec les petits invertébrés. Ils détectent leurs proies à vue.

La ponte a lieu en juin/juillet. Le nid est une petite cuvette peu profonde, garnie de brins d'herbe ou de mousse, à même le sol. La femelle pond 4 oeufs d'un vert chamoisé pâle, moucheté de brun roux foncé. L'incubation dure de 20 à 21 jours, assurée par les deux parents. En revanche, le mâle s'occupe seul de l'éducation des jeunes.

Le bécasseau minute est friand de petits insectes, moustiques et leurs larves.


Lors des migrations, il consomme aussi des petits mollusques et des crustacés.










 

mercredi 9 février 2011

Papillons (Quiz)


Les lépidoptères (Lepidoptera) sont un ordre d’insectes dont la forme adulte est communément appelée papillon.

Ils se caractérisent à l’état adulte par trois paires de pattes (comme tous les insectes) et par deux paires d’ailes recouvertes d’écailles de couleurs très variées selon les espèces. Les lépidoptères pondent des œufs qui donnent naissance à des chenilles. Ces dernières se transforment ensuite en chrysalide (s'abritant ou non dans un cocon préalablement tissé). Il en émerge enfin l'imago, ou papillon. Leur cycle biologique se trouve donc composé de quatre stades distincts, œuf, chenille, chrysalide et papillon et le processus de transformation constitue les métamorphoses.

Les lépidoptères sont des holométaboles comme les diptères et les coléoptères, c'est-à-dire que la vie d'un individu se décompose en trois stades de développement successif très différents. D'œuf, le lépidoptère devient larve appelée chenille, puis en imago appelé papillon. A ce stade, le papillon a une longévité variable selon l'espèce, de quelques jours (Bombyx du mûrier) ou semaines (Flambé, Papilio machaon) à plusieurs mois (jusqu'à dix).

Les lépidoptères, sous la forme adulte (papillon), sont caractérisés par deux paires d’ailes membraneuses recouvertes d’écailles colorées, qui sont des soies aplaties ; le mot « lépidoptères » vient de cette caractéristique : lepidos veut dire écailles en grec.
Les ocelles ou yeux peuvent être des ornementations de défense (chez le Paon du jour par exemple), c'est un bon moyen de reconnaissance des espèces (l'ocelle orange centrée de noir à l'aile antérieur du Petit mars changeant absent chez le Grand mars changeant[1].

Le revers brun ou noir des de ses ailes, une livrée homochrome permet de se cacher à de nombreuse espèces présentant des couleurs vives sur le recto de leurs ailes (Paon du jour par exemple). Leur corps est souvent caché par un épais revêtement de phanères surtout épais pour les espèces circumpolaires.
Leurs pièces buccales sont transformées en trompe, enroulée en spirale pour aspirer le nectar. La trompe est formée par les galeas des maxilles qui sont fortement allongées et reliées entre elles par deux coaptations : l’antérieure formée de soies et la postérieure formée de crochets qui les solidarisent fortement, formant ainsi un canal qui permet l’aspiration du nectar.

La trompe des papillons est un outil de haute précision qui cumule les prouesses techniques. Au repos, elle reste enroulée en spirale comme un ressort de montre, sous l'effet d'une lame élastique qui court tout au long de sa paroi supérieure. Une succession d'anneaux de chitine - substance très résistante - maintient la canalisation béante quelle que soit sa courbure. Lorsque le papillon veut se nourrir, il contracte une série de plusieurs centaines de minuscules muscles obliques, situés dans l'épaisseur de la trompe, dont ils provoquent le déroulement. Au premier tiers de la longueur, des muscles spéciaux coudent la trompe vers le bas. Cette articulation souple favorise en particulier la recherche du nectar dans les corolles les plus étroites et les plus profondes. Sans même avoir à baisser la tête, le papillon déplace sa trompe pour explorer tous les recoins des fleurs qu'il visite. Dans la tête de l'insecte, une sorte de poire peut se dilater sous l'action de muscles puissants. Elle fait office d'aspirateur. Les papillons de jour se posent sur les corolles. Grâce à des organes gustatifs très sensibles situés au bout de leurs pattes, ils savent immédiatement s'il y a lieu de déployer leur encombrant attirail d'aspiration.

L'œuf est pondu sur ou à proximité de la plante hôte de la chenille qui, souvent donne son nom vernaculaire au papillon (Piéride du chou ou Azuré du serpolet).

La larve, ou chenille, est de type broyeur avec deux glandes labiales séricigènes c’est-à-dire fabriquant un fil de soie.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera
Quiz : Êtes-vous capable de m'identifier les deux sortes de papillons qui sont sur les photos?

 Bonne journée!

lundi 7 février 2011

Bécasse d'Amérique

 
La Bécasse d'Amérique (Scolopax minor) est une espèce de limicole néarctique appartenant à la famille des Scolopacidae.

Souvent confondue à tord avec sa cousine la bécassine des marais qui est plus élancée et plus haute sur pattes, cet élégant limicole forestier possède un bec assez long, droit et épais. Son dos finement liseré et barré lui confère un camouflage parfait. La calotte et la nuque sont marquées par de larges barres noires, la tête et les côtés du cou sont grisâtres. Le manteau est d'un brun noirâtre tacheté de cannelle, une frange gris argenté trace un V net sur le dos. Les scapulaires inférieures laissent apparaître des bretelles grises moins bien définies. Quant aux parties inférieures, elles sont d'un remarquable chamois-roux uniforme. Les couvertures alaires sont en général plus largement pointillées de chamois.


Ses lieux de prédilection sont les forêts humides et les zones boisées, les taillis le long des fleuves, les herbages humides et les champs inondés. Lorsqu'elle chante, elle préfère les prairies ou les gaulis clairsemés d'essences mêlées ou d'arbres caducifoliés. En automne, elle affectionne les taillis d'aulnes et les fourrés d'aulnes humides, mais elle fréquente aussi les zones boisées de régénération de faible densité, en terrain sec. Au crépuscule ou en pleine noirceur, les bécasses cherchent parfois leur nourriture dans les champs à découvert ou dans les fossés en bordure des routes, assez éloignés des terrains boisés. En vol, l'oiseau laisse apparaître ses ailes arrondies, le dessous est de la même couleur que le ventre et les parties supérieures brun roussâtre avec les larges bretelles. L'oiseau effectue des battements d'ailes rapides mais le vol est lent et capricieux
La bécasse construit son nid dans les jeunes plantations ainsi que dans des fourrés d'aulnes qui servent de territoire au mâle durant le jour. Elle niche sur le sol dans des habitats très variés : jeunes peuplements de régénération d'essences ou arbres caduques, parfois même dans des champs couverts de broussailles ou d'herbes. Le nid, une dépression du sol, est tapissé de quelques feuilles et de brins d'herbe. Les oeufs, habituellement au nombre de quatre, sont piriformes. Ils sont chamois et tachetés, de façon plutôt  clairsemée, de points bruns et gris. L'incubation, assurée entièrement ou presque par la femelle, dure de 19 à 21 jours.

La bécasse d'Amérique se nourrit principalement de vers de terre (60%) mais aussi d'autres organismes présents dans le sol (30%) et de graines (10%). Elle se rencontre souvent près des endroits où le sol est partiellement dégagé et humide pour favoriser l'accès à la nourriture mais sa composition est d'une importance primordiale. En effet, un sol trop mouillé, trop acide ou pas assez dégagé n'offrira pas suffisamment de ressources alimentaires pour attirer les bécasses.


Source : http://www.oiseaux.net/oiseaux/becasse.d.amerique.html
La bécasse est un oiseau migrateur et se rencontre sur la presque totalité de l'est de l'Amérique du Nord. Au printemps, dès que la neige commence à libérer la terre et que le sol dégèle, les bécasses repartent vers leurs quartiers d'été. En plus de faire le régals des gourmets, la bécasse représente aux yeux des chasseurs un défi de taille. Elle vole rapidement, ses mouvements sont souvent imprévisibles lorsqu'elle file entre les aulnes ou les trembles, et les couleurs de son plumage s'harmonisent bien avec son entourage. Plusieurs indices trahissent toutefois sa présence. Ainsi, on la voit souvent voltiger à la tombée de la nuit, les trous qu'elle creuse dans le sol en quête de nourriture sont facile à voir, et ses excréments, semblable à de la chaux, témoignent de son passage. Chaque année, au moins 20 000 personnes abattent quelque 100 000 bécasses au Canada et la popularité de ce sport ne cesse de s'accroître.

Bonne journée!