jeudi 24 février 2011

Petite buse.... Quiz de la semaine...

La Petite Buse (Buteo platypterus) est une espèce de buse. Le terme buse est le nom vernaculaire donné à certains rapaces diurnes de la famille des Accipitridae.

Bien que les petites buses aient hérité de leur nom anglais (broad-winged hawk) en raison de leurs larges ailes, leur trait caractéristique le plus remarquable est sans doute constitué par la large bande blanchâtre qui traverse la queue à mi-hauteur. Les adultes possèdent un dessus brun et un dessous clair barré de roux. La queue brun noirâtre présente une évidente bande blanchâtre, et une seconde plus étroite et plus discrète à son extrémité. Lorsqu'ils sont perchés, le bout des ailes ne dépasse pas l'extrémité de la queue. Les juvéniles ont des parties supérieures semblables à celles des adultes, ils s'en distinguent cependant par leur dessous blanchâtre strié de noir. Ils ont une queue brun clair avec 4 ou 5 bandes transversales foncées. Chez les individus de toutes les classes d'âge, le dessous de l'aile est blanchâtre avec un bord de traîne sombre.


Dans le nord de leur aire de distribution, on trouve quelques rares individus en phase sombre. Ces oiseaux ont une livrée entièrement brun foncé y compris le dessous, mais ils affichent une queue qui a des caractéristiques semblables à celles des spécimens classiques. Les petites buses se distinguent des autres espèces du genre buteo par leur taille plus petite, leur silhouette plus compacte et leurs ailes plus pointues.
 Les petites buses marquent une préférence pour les forêts de feuillus ou pour les zones boisées mixtes de feuillus et de conifères qui leur sont nécessaires pour la nidification. A l'intérieur de cet habitat, ils se tiennent à proximité des trouées comme les routes, les sentiers, les zones humides ou les prairies qui les traversent ou qui les bordent. Les petites buses utilisent ces ouvertures pour rechercher leur nourriture. Elles évitent de nicher à courte distance des habitations. Les petites buses sont endémiques du continent américain. Elles nichent dans l'est des Etats-Unis et dans la plus grande partie du sud du Canada.
Les petites buses marquent leur territoire par l'utilisation intempestive de cris haut perchés. Elles sont surtout actives pendant la journée.


Les petites buses possèdent un régime carnivore. Leur régime change considérablement en fonction des saisons bien que les insectes, les amphibiens, les reptiles, les petits mammifères et les oiseaux constituent des proies que l'on retrouve pendant toute l'année. Cependant, durant la saison de nidification, les écureuils, les musaraignes et les campagnols sont plus particulièrement appréciés, de même que les grenouilles, les lézards et les petits passereaux nicheurs. Pendant la période d'hiver, les petites buses chassent opportunément les insectes, en particulier les grosses libellules mais son menu comprend également des lézards, des amphibiens, des serpents et des crabes. Les mammifères sont dévorés entier, les grenouilles et les serpents sont pelés, les oiseaux déplumés. Avant le départ en migration, les petites buses n'accumulent pas de réserves en graisse. Elles n'en ont pas besoin car ce sont d'excellentes planeuses et elles ne dépensent pas beaucoup de réserves pendant le voyage.


Source : http://www.oiseaux.net/oiseaux/petite.buse.html

J'ai mis quelques photos, on m'a dit que c'était des petites buses, je ne peux pas le confirmer, puisque je n'ai pas beaucoup d'expérience dans les oiseaux de proies, si jamais un ornithologue pourrait me confirmer le tout, vous pouvez me joindre par courriel : lisedaigle5@sogetel.net ou laisser un commentaire.

J'aimerais savoir pourquoi c'est une petite buse et pourquoi cela n'est pas une petite buse si tel est le cas... à vos crayons..

Salut!

lundi 21 février 2011

En caravane allons à la cabane

La coutume de recueillir l’eau d’érable et de la faire bouillir pour en obtenir du sirop nous vient des Amérindiens. Bien avant l’arrivée des Blancs, ils en appréciaient la valeur énergétique et nutritive. Pratiquant une entaille rudimentaire avec leur tomahawk, ils fixaient au bas de cette entaille un copeau de bois qui acheminait l'eau d'érable vers un récipient d'écorce. Les Amérindiens faisaient bouillir la sève ainsi recueillie dans des contenants d'argile pour obtenir du sirop d'érable.

Au printemps, chaque famille s’installait dans une partie de la forêt pour la récolte de l’eau d’érable. Le principe de l’érablière existait ainsi bien avant l’arrivée des premiers colons. Ce sont les Amérindiens qui apprennent à nos ancêtres à entailler le tronc de l'arbre au début du printemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir.


Les premiers colons faisaient bouillir la sève d’érable dans des chaudrons de fer. Utilisant des abris rudimentaires pour se protéger, ils allaient « courir » les sucres.





Le chalumeau de l’époque était fabriqué en bois de cèdre. On l’appelait « goudrelle » ou « goutterelle ». Taillé en biseau, il était ensuite inséré dans l’entaille. L’acériculteur et l’acéricultrice devaient toujours chausser leurs raquettes pour recueillir l’eau d’érable dans les chaudières. Lorsque l’on disposait d’une quantité suffisante, on se dirigeait vers la « cabane à sucre » où l’on faisait bouillir l’eau d’érable.


Du sirop d’érable, on fabriquait le sucre du pays, aujourd’hui appelé sucre d’érable. Des moules à sucre spécialement taillés à la main dans un bois dur étaient utilisés à cette fin. Ils étaient transmis de génération en génération et constituent aujourd’hui une composante du patrimoine historique du Québec.



Au début du vingtième siècle, la cabane à sucre est toujours rudimentaire. Il faudra attendre quelques années avant de voir apparaître la cabane à sucre telle qu’on la connaît aujourd’hui

Les exploitations étant plus grandes et les techniques de cueillette se raffinant, il faut parfois ramasser l’eau d'érable deux ou trois fois par jour. On modifie donc certains équipements pour les adapter aux nouvelles exigences de ce mode de production. On remplace le seau de bois par une chaudière en aluminium. La cabane à sucre telle qu’on la connaît se transforme elle aussi. Du lourd chaudron de fer, on passe à l’évaporateur qui intègre des thermomètres et un flotteur pour contrôler le niveau et l’entrée de l’eau d’érable

Au milieu des années soixante-dix, la technologie fait son entrée dans le secteur acéricole avec le développement des réseaux de tubulure dans les érablières du Québec. Ces conduits, en matière plastique, remplacent seaux, tonneaux, chevaux et tracteurs. Grâce à un système de pompe à vide (système de vacuum), l’eau d'érable va directement de l’arbre aux réservoirs d'entreposage du sirop d’érable. Chaque chalumeau est relié à ce système et le démarrage est automatique dès que la température est assez élevée pour une coulée. 



L’apparition de la technique dite d’osmose inversée dans les années 1980 est une autre révolution technologique. L’utilisation d’une membrane d’osmose inversée pour la concentration partielle de l’eau d’érable respecte l’esprit et la lettre de la réglementation concernant les produits de l’érable, puisque cette technique ne peut être assimilée à du raffinage. Cette technologie permet de concentrer les éléments solubles dans l’eau d’érable. Elle permet de diminuer les coûts de production et les heures de travail des familles d’acériculteurs, mais elle conserve intacts le goût et les caractéristiques qui font des produits de l’érable un sucre particulièrement naturel et apprécié depuis plusieurs centaines d’années.


Source et texte intégral : (visitez ce site pour avoir plus d'images de la méthode d'entailler les érables)


 


 Sucrez-vous le bec, le temps des sucres arrive bientôt....