Les lépidoptères (Lepidoptera) sont un ordre d’insectes dont la forme adulte est communément appelée papillon.
Ils se caractérisent à l’état adulte par trois paires de pattes (comme tous les insectes) et par deux paires d’ailes recouvertes d’écailles de couleurs très variées selon les espèces. Les lépidoptères pondent des œufs qui donnent naissance à des chenilles. Ces dernières se transforment ensuite en chrysalide (s'abritant ou non dans un cocon préalablement tissé). Il en émerge enfin l'imago, ou papillon. Leur cycle biologique se trouve donc composé de quatre stades distincts, œuf, chenille, chrysalide et papillon et le processus de transformation constitue les métamorphoses.
Les lépidoptères sont des holométaboles comme les diptères et les coléoptères, c'est-à-dire que la vie d'un individu se décompose en trois stades de développement successif très différents. D'œuf, le lépidoptère devient larve appelée chenille, puis en imago appelé papillon. A ce stade, le papillon a une longévité variable selon l'espèce, de quelques jours (Bombyx du mûrier) ou semaines (Flambé, Papilio machaon) à plusieurs mois (jusqu'à dix).
Les lépidoptères, sous la forme adulte (papillon), sont caractérisés par deux paires d’ailes membraneuses recouvertes d’écailles colorées, qui sont des soies aplaties ; le mot « lépidoptères » vient de cette caractéristique : lepidos veut dire écailles en grec.
Les ocelles ou yeux peuvent être des ornementations de défense (chez le Paon du jour par exemple), c'est un bon moyen de reconnaissance des espèces (l'ocelle orange centrée de noir à l'aile antérieur du Petit mars changeant absent chez le Grand mars changeant[1].
Le revers brun ou noir des de ses ailes, une livrée homochrome permet de se cacher à de nombreuse espèces présentant des couleurs vives sur le recto de leurs ailes (Paon du jour par exemple). Leur corps est souvent caché par un épais revêtement de phanères surtout épais pour les espèces circumpolaires.
Leurs pièces buccales sont transformées en trompe, enroulée en spirale pour aspirer le nectar. La trompe est formée par les galeas des maxilles qui sont fortement allongées et reliées entre elles par deux coaptations : l’antérieure formée de soies et la postérieure formée de crochets qui les solidarisent fortement, formant ainsi un canal qui permet l’aspiration du nectar.
La trompe des papillons est un outil de haute précision qui cumule les prouesses techniques. Au repos, elle reste enroulée en spirale comme un ressort de montre, sous l'effet d'une lame élastique qui court tout au long de sa paroi supérieure. Une succession d'anneaux de chitine - substance très résistante - maintient la canalisation béante quelle que soit sa courbure. Lorsque le papillon veut se nourrir, il contracte une série de plusieurs centaines de minuscules muscles obliques, situés dans l'épaisseur de la trompe, dont ils provoquent le déroulement. Au premier tiers de la longueur, des muscles spéciaux coudent la trompe vers le bas. Cette articulation souple favorise en particulier la recherche du nectar dans les corolles les plus étroites et les plus profondes. Sans même avoir à baisser la tête, le papillon déplace sa trompe pour explorer tous les recoins des fleurs qu'il visite. Dans la tête de l'insecte, une sorte de poire peut se dilater sous l'action de muscles puissants. Elle fait office d'aspirateur. Les papillons de jour se posent sur les corolles. Grâce à des organes gustatifs très sensibles situés au bout de leurs pattes, ils savent immédiatement s'il y a lieu de déployer leur encombrant attirail d'aspiration.
L'œuf est pondu sur ou à proximité de la plante hôte de la chenille qui, souvent donne son nom vernaculaire au papillon (Piéride du chou ou Azuré du serpolet).
La larve, ou chenille, est de type broyeur avec deux glandes labiales séricigènes c’est-à-dire fabriquant un fil de soie.
Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera
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