samedi 19 mars 2011

Saint-Joseph


Saint Joseph est un personnage du Nouveau Testament (Mt 1, 18 ; Lc, 2,3). C'est un des lointains descendants d'Abraham et du roi David (Mt 1, 1-17). Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Dès lors, il épouse Marie et, acceptant l'enfant, il devint le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David. Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant en pleine connaissance de cause.

Il est indiqué en Mt 13, 55 qu'il était artisan charpentier. Joseph est mentionné pour la dernière fois lors de la visite au Temple de Jérusalem lorsque Jésus est âgé de douze ans (Lc 2, 41-50). La tradition chrétienne en a déduit qu'il était mort avant l'entrée de Jésus dans la vie publique.

C'est un saint chrétien fêté le 19 mars ou localement le 1er mai (en tant que saint patron des artisans.)
L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots. (voir l'article : Proches de Jésus). Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.


Joseph est souvent représenté comme un homme plus âgé que Marie, et parfois même vraiment âgé. Pour Charles Perrot, il était au contraire un jeune homme au moment de son mariage car les filles « étaient mariées entre douze et quinze ans et les garçons n'étaient guère plus vieux » [1].

On prie peu Joseph dans toute la première partie du Moyen Âge. Il semble d'ailleurs que son culte ait été à peu près inexistant au début du Moyen Âge, comme le montre d'ailleurs la rareté des toponymes qui le concernent (on n'en trouve guère qu'au Canada, ce qui ne remonte pas au delà de trois siècles, dans le meilleur des cas). Ce « vieillard », ni précurseur, ni apôtre, ni martyr, intéresse peu les fidèles et embarrasse les théologiens : que faire de son épineux statut d’époux de la Vierge ? Quelle paternité attribuer à celui qui a élevé le fils de Dieu? Dans les écrits des Pères de l’Église, les traités de l’époque carolingienne ou les sermons de saint Bernard, il n’est jamais considéré par lui-même et n’apparaît qu’au sein de discours sur le mariage et la virginité de Marie. Une fête le concernant est certes mentionnée à partir des IXe ‑ Xe siècles, mais se limite aux grandes abbayes bénédictines.


Joseph reste « dans l’ombre de la Vierge » : un retrait nécessaire pour valoriser l’incarnation du Christ qui s’est faite par Marie et non par lui. C'est à partir du XIIIe siècle qu'il sort de l’ombre, en lien avec une plus forte humanisation du Christ et des représentations de plus en plus nombreuses de la Nativité. Cet homme humble, pauvre, modeste et obéissant, père putatif et nourricier, modèle de dévotion au Christ et à la Vierge, séduit en particulier les franciscains, qui débattent pour savoir s’il est le dernier des patriarches ou le premier des saints. L’humble charpentier devient modèle pour tous les chrétiens. Au XVe siècle, durant le Grand Schisme et les rivalités entre Armagnacs et Bourguignons, c’est une véritable campagne de promotion en faveur de Joseph qui est lancée. Gerson, l’un des plus célèbres théologiens de l’époque, multipie les écrits de 1413 à 1418 pour célébrer les noces de Joseph et de Marie, louer sa paternité responsable, le comparer à Jean-Baptiste (ses deux textes les plus importants : Les Considérations sur saint Joseph entre 1413 et 1414, et le sermon Jacob autem genuit, prononcé à Constance le 8 septembre 1416). À la fin du XVe siècle, l’Eglise institue une fête en l’honneur de Joseph. Une authentique dévotion populaire naît alors, qui connaîtra son apogée au XIXe siècle[2].

La fête de saint Joseph se place au 19 mars, et elle était très suivie par les artisans (il était charpentier) puis par les ouvriers (pour ces derniers, dans les limites de leurs disponibilités).


Saint Joseph était le patron de la Sainte Famille. Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire à la Vierge Marie et à Jésus. Il est donc le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, et des mourants. Ainsi, il est devenu le patron des affaires matérielles. Des catholiques confient à sa prière leurs affaires matérielles : une recherche d'emploi, une recherche d'appartement, etc. Par ailleurs, en raison de sa qualité d'homme juste, beaucoup de catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux, la bonne épouse, etc.

Il est également le saint patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou.


Bonne journée!

jeudi 17 mars 2011

La Saint-Patrick


À Chicago, le jour de la fête de la Saint-Patrick, la rivière Chicago est teinte en vert.

Autre nom Fête nationale irlandaise ou St Paddy's Day

La fête de la Saint-Patrick ou fête nationale irlandaise est une fête chrétienne (catholique) qui célèbre, le 17 mars, saint Patrick, le saint patron de l'Irlande.

La fête de Saint-Patrick est célébrée par les Irlandais du monde entier, expatriés ou descendants des nombreux émigrants, et sa popularité s'étend aujourd'hui vers les non-Irlandais qui participent aux festivités et se réclament « Irlandais pour un jour ». Les célébrations font généralement appel à la couleur verte et à tout ce qui appartient à la culture irlandaise : la fête de Saint-Patrick telle que pratiquée aujourd’hui voit les participants, qu’ils soient chrétiens ou pas, porter au moins un vêtement avec du vert, assister à des « parades », consommer des plats et des boissons irlandaises, en particulier des boissons alcoolisées (bières et stout irlandais, comme la Murphys, Smithwicks, Harp ou Guinness, ou des whiskeys, des cidres irlandais, des Irish coffee).


La parade à Dublin, qui ponctue une fête de Saint-Patrick qui prend la forme d’un festival de cinq jours, a réuni plus de 500 000 de personnes en 2006.


C’est la ville de New York qui abrite la plus grande parade pour la Saint-Patrick, avec plus de deux millions de spectateurs sur la Cinquième Avenue, devant les tours du sanctuaire dédié à Saint-Patrick, construit au XIXe siècle dans le style flamboyant. Les premières manifestations de la Saint-Patrick à New York remontent à 1762, quand les soldats irlandais défilèrent dans la ville le 17 mars. Le jour de la Saint-Patrick, la colonie irlandaise de San Francisco organise un grand défilé dans les rues. La statue de l'évêque évangélisateur de l'Irlande est ainsi promenée sur un char décoré aux couleurs nationales.


Outre une célébration de la culture irlandaise, la Saint-Patrick est à l’origine une fête chrétienne célébrée par l’Église catholique, l’Église d’Irlande et d’autres communautés chrétiennes.


La fête a toujours lieu pendant le Carême. Le 17 mars dans les calendriers chrétiens, la Saint-Patrick est déplacée au lundi quand elle tombe un dimanche. Il est de tradition pour certains chrétiens observant un jeûne pour le Carême, de le rompre pendant la journée de Saint-Patrick. Patrick aurait montré au peuple une feuille de trèfle pour leur expliquer Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l'Esprit Saint. Le trèfle est maintenant l'emblème de l'Irlande et chaque année, les hommes d'Irlande mettent une feuille de trèfle à la boutonnière pour se souvenir de Saint Patrick. En Irlande, c'est la fête nationale


Saint Patrick est considéré comme l'artisan principal de la christianisation de l'Irlande. Il fait l'objet d'une telle vénération que le jour de sa fête a été choisi par le gouvernement Irlandais comme jour de Fête nationale.

Cette fête a également ses adeptes partout dans le monde grâce aux expatriés ou descendants des nombreux émigrants Irlandais qui ont importé leur fête la plus emblématique. Aussi vous trouverez sûrement près de chez vous un pub irlandais pour fêter dignement la Saint Patrick! Attention cependant à consommer modérément la bière Irlandaise, qui pour être fameuse n'en est pas moins alcoolisée.

Histoire de Saint Patrick

Saint Patrick, patron des Irlandais, n'est pas né en Irlande mais au nord de l'Angleterre actuelle, vers l'année 385. Adolescent, il fut enlevé par des pirates Irlandais et vendu en tant qu'esclave. Il vécut en Irlande comme berger jusqu'à l'âge de vingt ans et y découvrit la foi chrétienne. Un jour, dit-on, il eut une vision où Dieu lui suggérait de s'enfuir et de regagner sa terre natale. C'est ce qu'il fit, avec succès. Cependant, peu de temps après avoir retrouvé les siens, il se rendit compte qu'il ne se sentait plus chez lui dans son pays natal. Il voyagea beaucoup avant de regagner l'Irlande où il s'installa définitivement, cette fois de son plein gré. Il se consacra à prêcher l'évangile et à convertir les gens. Si le trèfle lui est associé, c'est tout simplement parce qu'il l'utilisait dans ses prêches comme un symbole de la Sainte Trinité.


Une légende dit que Saint Patrick aurait débarrassé l'Irlande des serpents en les jetant tous dans la mer. Comme il en restait un dernier, Saint Patrick lui présenta une petite boite dans laquelle il le somma d'entrer. Le serpent déclara que la boite était trop petite pour le contenir, mais Saint Patrick lui rétorqua le contraire. Après une très longue discussion, le serpent décida finalement d'entrer dans la boite pour prouver à Saint Patrick qu'elle était réellement trop petite pour lui. A peine le serpent était-il entré dans la boite que le rusé Saint Patrick la ferma et la jeta dans la mer.

Cette légende est une façon métaphorique de présenter l'action de Saint Patrick qui, en réalité, a certainement éradiqué beaucoup plus de rites païens que de serpents !

Parmi les symboles de la fête de la Saint Patrick, n'oublions pas de citer les leprechauns. Ce sont des farfadets malicieux qui aiment faire des farces aux humains. Ils possèdent une marmite remplie d'or, qu'ils cachent généralement au pied d'un arc en ciel. On dit que celui qui parvient à les suivre sans se faire repérer pourra leur dérober la fameuse marmite tant convoitée...

Bonne Fête des Irlandais!

dimanche 13 mars 2011