et voici mes premières photos de l'hiver des mêmes oiseaux, sauf qu'ils sont repris leurs noms d'origine de Plectrophanes des neiges depuis peu.
Trois nouvelles familles sont créées : les Pandionidés pour le balbuzard, les Polioptilidés pour les gobemoucherons – placés maintenant devant les roitelets (Régulidés) – et les Calcariidés pour les plectrophanes. Dans ce dernier cas, les Bruants lapon, de Smith, et des neiges doivent reprendre leur ancien nom de Plectrophane lapon, Plectrophane de Smith et Plectrophane des neiges puisqu’ils se trouvent soustraits de la famille des bruants et placés dans la nouvelle famille des Calcariidés, placée entre les jaseurs et les parulines (voir QuébecOiseaux, Été 2010, p. 9).
Pour plus de renseignement sur les autres changements apportés, il y en a un extrait sur le site du Regroupement Oiseaux Québec ainsi que le liens vers l'American Ornithologists’ Union.
Regroupement Oiseaux Québec
http://www.quebecoiseaux.org/index.php?option=com_content&view=article&id=246:changements-taxonomiques&catid=137:recherche&Itemid=129
et l'American Ornithologists’ Union.
http://www.aou.org/
Pourquoi un tel changement c'est l'American Ornithologists’ Union, la CINFO (Commission internationale des noms français des oiseaux) et d'autres organismes sérieux qui travaillent à séparer les espèces par regroupements équivalents aux noms scientifiques et reclasser les noms francais par groupes génériques. C'est ce qui fait que l'on sépare les plectrophanes des vrais bruants. C'est aussi vrai pour de nombreuses espèces divisées ou jointes grâce aux techniques avancées de la génétique (ADN).
C'était aussi le cas d'autres espèces comme la Troglodyte des forêts et de la Troglodyte mignon qui sont rassemblés sous un seul nom de Troglodyte mignon. On s'est apercu que c'était bien deux espèces distinctes et on les a re-séparées.
L’aire de nidification des plectrophanes des neiges se retrouve dans la toundra et au sommet des montagnes. C’est une espèce migratoire qui hiverne dans les milieux ouverts des zones tempérées nordiques, par exemple les côtes sablonneuses, les steppes, les prés ou en basse montagne. En hiver, il est grégaire et forme des groupes mobiles.
Les œufs sont d’un bleu verdâtre avec des taches brunes et l’éclosion a lieu 12-13 jours après la ponte. Les jeunes sont prêts à voler environ 13 jours après l’éclosion. La femelle construit un nid dans une anfractuosité rocheuse, plus rarement dans un buisson bas. La saison de nidification a lieu d'avril à août et permet de 2 à 3 pontes avec 3 ou 4 jeunes par couvée. Seule la femelle tient le nid.
Doté d'un bec conique épais et court, le plectrograne des neiges est assez éclectique dans ses choix alimentaires: insectes, larves, petits invertébrés et graines. En hiver, il se concentre surtout sur les graines, dans les zones restées découvertes par d'éventuels enneigements. Cette espèce ne craint pas les humains, niche souvent près des bâtiments et se nourrit de grains mis à sa disposition. Au sol, il court plutôt que de sauter. Il se nourrit de graines, de mauvaises herbes qui dépassent la surface de la neige et, quand une volée s'abat dans un champ de graminées, les individus se dispersent, volettent d'une touffe à l'autre, sautillant parfois pour atteindre les plus hautes. À mesure que le groupe glane les graines, certains oiseaux survolent les autres et se posent devant eux par vagues successives. On peut aussi remarquer quand ils trouvent des mangeoires au sol et qu'ils sont en groupe, se détachent un petit nombre d'éclaireurs, pendant que le groupe plus loin attend pour aller se nourrir quelques temps après.
Voir une volée de plectrophanes des neiges nous amène presqu'au 7e ciel, c'est tellement gracieux et beau à voir. On dirait qu'ils dansent comme la danse de ballet, mais en vol. Ils sont tellement sychronisés que c'est apaisant, très joli à voir et à observer : un plaisir pour les yeux.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruant_des_neiges
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruant_des_neiges
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