jeudi 13 janvier 2011

Mésangeai du Canada

Le Mésangeai du Canada (Perisoreus canadensis) est communément appelé geai du Canada ou geai gris. En anglais, il est également connu sous les noms de « whisky jack » et de « camp robber ».

Cet oiseau peut mesurer de 23 à 35 cm de long. Ses plumes peuvent atteindre une longueur de 6 cm. La Mésangeai du Canada peut vivre 19 ans.
(excusez la médiocrité de mes photos. Elles ont été prises avec un appareil ordinaire et scannées pour pouvoir vous montrer les diversités d'oiseaux qu'il y a à Saint-Zacharie, j'en ai revu depuis que j'ai mon appareil numérique, mais je n'ai pas réussi à les photographier)
Source du texte : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9sangeai_du_Canada


Il est un oiseau très facile à apprivoiser, vous n'avez qu'à lui donner du pain et vous aurez la chance de le prendre dans vos mains. C'est un gros oiseau gris au plumage duveteux, plus gros que le merle.
Les mésangeais du Canada ont une silhouette typique. Ils ont un bec court, leur queue plutôt longue avec un bout arrondi. Les vibrisses (Sorte de poil faisant partie de pelages animaux. Ce sont de véritables organes de sens. Leur racine est environnée d'un sinus sanguin parcouru de terminaisons nerveuses sensibles à la moindre pression) nasales sont courtes et ébouriffées. Chez la race nominale, les vibrisses, le front, les lores (Espace compris entre la base du bec et l'œil, nu ou couvert de plumes ou de vibrisses, chez les oiseaux.) et l'avant de la calotte sont blancs. L'arrière du capuchon, les côtés de la tête derrière l'œil, la nuque et la face postérieure du cou sont gris noirâtre, se fondant progressivement dans le blanc du front. La partie basse de la nuque est gris blanchâtre, virant au blanc sur les côtés du cou et rejoignant le blanc de la poitrine. Le reste des parties inférieures est gris clair avec une nuance cendrée, s'assombrissant sur les flancs et les côtés de la poitrine. Le dessus, y compris les ailes et la queue, est gris-ardoise, la queue et les ailes ayant des reflets bleuâtres en plumage frais. Le dessous des ailes est gris sombre. De vagues liserés blanchâtres sont visibles sur les rémiges (plumes de vol), en particulier les primaires et les tertiaires. La queue a une vague pointe gris-blanc. Le bec et les pattes sont noirs, l'iris brun foncé.
Le mâle choisit l'emplacement du nid, généralement dans un épinette ou un sapin, à une hauteur qui varie de
1 mètre 50 à 4 mètres, occasionnellement jusqu'à 9 mètres. Le mâle commence la construction de l'édifice qui a la forme d'une large coupe de brindilles, de lanières d'écorce, d'herbes, de mousses, de lichens et de toiles d'araignée. L'intérieur est garni avec de la mousse, du crin, des plumes et de la fourrure. La femelle prend la construction en cours et joint ses efforts à ceux du mâle pendant trois semaines ou plus. La saison de nidification commence en mars, alors que le sol est encore enneigé et les températures inférieures à zéro. Elle se termine à la mi-mai. Curieusement, les couples ne tentent pas de seconde couvée à la fin de la saison lorsque les conditions climatiques sont plus favorables. La ponte comprend 3 ou 4 oeufs, de couleur vert pâle ou gris-vert avec d'abondantes taches olive ou gris clair. La femelle couve seule pendant 16 à 18 jours. A la naissance, les petits sont légèrement duveteux mais ils sont sans ressources et les parents sont obligés de les nourrir pendant 22 à 24 jours avant qu'ils ne prennent leur envol.
Les mésangeais du Canada sont omnivores. Ils consomment couramment des arthropodes, des baies, des charognes, des oeufs, des oisillons d'autres espèces et des champignons. Ils utilisent des techniques diverses pour rechercher leur nourriture : poursuites aériennes, glanage dans les feuillages et sur le sol. Les jeunes oisillons sont nourris avec des aliments pré-digérés. L'une des caractéristiques les plus intéressantes du mésangeai du Canada est sa grande habilité à stocker  et à accumuler des réserves. Ce geai possède des glandes salivaires anormalement développées qui produisent une abondante substance collante. Il utilise cette salive pour agglomérer la nourriture et former une boulette qui adhère à l'arbre. Hors de portée des chapardeurs terrestres et à l'abri de la neige et du vent, ces caches constituent une cagnotte très utile pendant les période de pénurie hivernale. Pendant une journée de 17 heures, le mésangeai est capable de réaliser près d'un millier de caches. Cette stratégie lui permet de s'adapter aux contrées les plus hostiles de la région boréale

Pour plus de renseignements sur le Mésangeai du Canada, voir le site où j'ai pris ma source d'information:
http://www.oiseaux.net/oiseaux/mesangeai.du.canada.html
 
Il est très gracieux de voir cet oiseau en vol, il se déplace lentement et comprend des poussés de battements d'ailes mous et des glissés.

Les mésangeais du Canada sont endémiques du continent nord-américain. On ne les trouve nulle part ailleurs.
Il est facile à distinguer, on dirait une mésange géante.

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