samedi 9 octobre 2010

Crécerelle d'Amérique


Pas facile à prendre en photo, elle est rapide et peureuse. Mais, j'y suis arrivée...


La Crécerelle d'Amérique (Falco sparverius) est le plus répandu des Falconidés en Amérique du Nord. La crécerelle d'Amérique a le dos et la queue roux-brun, des ailes pointues et une poitrine blanche avec des taches foncées. Elle a aussi une mince tache verticale noire sous l'œil.

Pour repérer ses proies, elle se perche sur un poteau sur les fils ou dans un arbre. Lorsqu'elle a aperçu une proie, la crécerelle vole souvent sur place avant de plonger rapidement sur sa victime. Elle peut également planer longuement au-dessus d'un endroit précis cherchant des yeux sa proie. La crécerelle d'Amérique plane ainsi surtout lorsqu'il y a beaucoup de vent. Dans ces conditions elle ne perd pas beaucoup d'énergie à la recherche de nourriture. La crécerelle d'Amérique n'attrape pas ses proies en vol, elle les prend le plus souvent au sol. Elle la capture dans ses serres.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9cerelle_d'Am%C3%A9rique

Nous les apercevont souvent perchées sur les fils électriques.

vendredi 8 octobre 2010

Une histoire de vie, le weigella sunny princess





Le weigella que vous voyez là ne l'a pas eu facile.

Quand j'ai aménagé ici, ce weigella était en très mauvaise santé. Il était presque sec. J'ai essayé de lui donner des vitamines, mais à un moment donné celui qui coupe mes arbres me dit qu'il était vraiment fini.

Il l'a déraciné et l'a déposé sur le terrain dans un endroit au soleil. Après quelques jours, je passe près de cet arbuste et je le regarde de près, il commençait à bourgeonner, sans être dans la terre. Je l'ai repris et l'ai planté dans un endroit où le soleil paraissait toute la journée, une semaine après mon conjoint sans savoir que j'avais planté cet arbre et pensant que c'était une mauvaise herbe qui poussait, l'a tondu avec la pelouse. J'ai mis quelques piquets pour indiquer qu'il devait vivre...hi..hi.. et le voilà qui repousse à ma grande surprise. Depuis deux ans, il est très beau et cette année, il a fleuri pour la première fois. C'est pour dire que la vie prend toujours le dessus si nous arrivons à croire en elle.

Vous trouverez quelques renseignement sur le weigella sur le site de Wikipédia

jeudi 7 octobre 2010

Les corneilles d'Amérique, ces inconnues



Qu'est qui est plus détestable le matin que d'entendre une colonie de corneilles se trimballant d'un côté à l'autre et qui nous réveille à 5 heures?
Vous me direz que cela ne vaut pas la peine d'en parler. Mais, il existe plus de 31 million de corneille d'Amérique dans le monde, il est tout à fait normal que nous entendions le cacassement de temps en temps de ces oiseaux méconnus du public. Voici une image un peu détaillée de ce réveille-matin.
La Corneille d'Amérique (Corvus brachyrhynchos) est une espèce de passereau de la famille des Corvidae présent en Amérique du Nord. Elle a un plumage iridescent complètement noir, et ressemble à la Corneille noire qui vit en Europe, au Grand Corbeau et à la Corneille d'Alaska. Elle se distingue de ces autres espèces par la taille, la niche écologique, la voix ou la répartition géographique. La Corneille d'Amérique est protégée par la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs. C'est une espèce grégaire.
Le plumage, les pattes et le bec sont noirs. En Amérique du Nord, plusieurs formes régionales sont reconnues avec des différences au niveau de la taille et des proportions du bec. Les individus sont généralement plus petits dans le sud-est et l'ouest du continent. Les corneilles mesurent entre 39 et 53 centimètres, et pèsent environ 450 grammes (458 g pour le mâle et 438 g pour la femelle). Les deux sexes sont semblables. Le croassement est rauque et discordant. Les individus peuvent également produire une grande variété de sons et imiter les cris d'autres oiseaux.
Elle exploite de nombreux types d'habitats, dont les milieux ouverts et les milieux boisés, les champs, les pâturages, les vergers, les marais, les tourbières, les rivages, les cimetières et les milieux urbains. Les populations les plus nordiques migrent sur de plus ou moins longues distances vers le sud en hiver. Après la saison de reproduction, les groupes familiaux se rassemblent en bandes importantes (pouvant comporter des dizaines de milliers d'individus) et se réunissent en dortoirs pour la nuit.
La Corneille d'Amérique est omnivore. Elle consomme des insectes, des crustacés, des mollusques et d'autres invertébrés, des amphibiens, des reptiles, des poissons, des œufs et des oisillons, des petits mammifères, des charognes, des déchets alimentaires, des fruits et des graines. Elle possède une cavité antélinguale qui lui permet d'emmagasiner et de transporter de la nourriture. Elle se constitue parfois des réserves dans des caches. Elle régurgite sous forme de boulettes les matières non digérées tels les poils et les os. La Corneille d'Amérique est l'une des rares espèces d'oiseaux capable de modifier et d'utiliser des outils afin d'obtenir de la nourriture[4].
La Corneille d'Amérique est monogame et n'est pas sexuellement mature avant l'âge de deux ans. La plupart des individus ne se reproduisent qu'à l'âge de quatre ou cinq ans. De ce fait, les familles sont composées d'un couple et de leur progéniture (jusqu'à 15 individus) provenant des saisons de reproduction antérieures. Ces jeunes individus aident le couple reproducteur à défendre le territoire, à construire le nid et à élever les oisillons.

Le nid est fait de brindilles et est tapissé d'herbes, d'aiguilles de pin, de mousses, de feuilles, de poils et de plumes. Il est presque toujours placé dans des arbres ou de grands buissons. Plus rarement, il est placé au sol. La femelle pond de 3 à 6 œufs qu'elle incube 18 jours. Les jeunes quittent le nid à l'âge de 35 jours.
Dans plusieurs régions, les chasseurs et les agriculteurs ont tenté d'éliminer les corneilles. Dans les dortoirs, des milliers d'individus ont été abattus, empoisonnés ou même dynamités. Cependant, ces actes ont provoqué de violentes critiques et protestations tout en étant inefficaces; la Corneille d'Amérique reste commune. Birdlife International estime qu'il existe environ 31 millions de Corneille d'Amérique en 2004[5] et le statut de cette espèce est donc de préoccupation mineure.

mercredi 6 octobre 2010

Pas moins de 125




Les canards colverts se préparent pour l'hiver, ils étaient pas moins de 125 en fin de semaine sur le lac. Si vous comptez le nombre de ces trois photos, vous verrez un nombre assez impressionnant de canards colverts, n'oubliez surtout pas ceux qui étaient dans le lac. Je crois franchement qu'il y en avait au moins 200.
Le Canard colvert (Anas platyrhynchos), aussi nommé « canard mallard » au Canada est une espèce d'oiseau de l'ordre des ansériformes, de la famille des anatidés et de la sous-famille des anatinés. C'est certainement le plus connu et reconnaissable de tous les canards, du fait de l'existence de races de canards domestiques issues de cette espèce.
Les populations boréales hivernent au sud, cependant certains spécimens ne migrent pas. Ce phénomène semble en augmentation, particulièrement dans les villes où les colverts semblent trouver une alimentation suffisante. Un autre phénomène est à évoquer, la pollution génétique rendrait les colverts plus lourds et donc d'une part, moins sensibles au froid, et d'autre part moins aptes à la migration.
À l’instar d’autres espèces de sauvagine, le canard colvert niche et hiverne dans des régions différentes. Au cours de la saison de reproduction (printemps), on en trouve partout du nord des États-Unis jusque sur la côte de la mer de Béring, en Alaska.

Dans cette aire de répartition, le canard colvert préfère les fondrières des Prairies du sud de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba. Cette région se caractérise par de nombreux milieux humides qui offrent aux canards colverts, aux oies et aux autres espèces de sauvagine migratrice les milieux humides et secs qui leur sont essentiels pour s’accoupler et nicher.
Le canard colvert a tendance à quitter tôt son aire d’hivernage, habituellement en février et en mars. Au cours de ses migrations printanières et automnales, il transite par diverses régions. Si la plupart traversent la partie occidentale de l’Amérique du Nord, d’autres optent pour l’Est et le Canada atlantique.

Durant l’hiver, on peut observer des canards colverts partout aux États-Unis (y compris sur la côte de l’Alaska). Un grand nombre de ces oiseaux hivernent aussi en Colombie-Britannique, en Alberta et même au nord du Mexique. Les canards colverts amorcent généralement leur migration automnale vers le Sud, à la fin de septembre et en octobre.
Après un hiver passé à se nourrir dans les régions plus chaudes du Sud, le canard colvert retourne dans le Nord pour s’accoupler et nicher. En avril et en mai, la femelle niche généralement à l’abri du couvert végétal dans les terres hautes qui bordent les milieux humides. Les premiers canetons naissent à la fin du mois de mai.

mardi 5 octobre 2010

Passerin indigo



Ce matin, je vous partage des images du passerin indigo qui est venu me rencontrer à la maison en 2008. C'est une beauté d'oiseau, je n'ai jamais vu un oiseau aussi fascinant par ses couleurs. Je suis restée bouche bée lorsque j'ai vu cet oiseau à ma fenêtre. Je ne pensais pas que cela pouvait se voir à Saint-Zacharie. C'est intriguant de voir tout ce que nous possédons dans la nature et que lorsque nous ne prenons pas le temps de regarder, nous passons à côté de bien des beautés.
Le Passerin indigo (Passerina cyanea) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Cardinalidae.
Le passerin indigo est un oiseau d'Amérique du Nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.), dont le mâle a un plumage bleu indigo.
Le passerin indigo est un petit oiseau bleu indigo. En plumage d'hiver le mâle ressemble
à la femelle, mais il conserve tout de même un peu de bleu sur la queue et aux ailes. La femelle est plutôt brune uni. Elle peut être confondue à certains bruants sauf que le bec est bicolore et la queue bleutée et ronde. Si vous voyez un oiseau bleu indigo sur la cime d'un arbre c'est qu'il veut faire son chant, il chante sur les plus hautes branches. Par contre, il se tient surtout dans la végétation.